Dans son allocution télévisée de vendredi, le président malgache a annoncé officiellement l’apparition du coronavirus sur l’île. Trois femmes malgaches, ayant toutes séjourné en France ces 14 derniers jours, ont été testées positives au Covid-19. Toutes étaient à bord d’avions qui ont atterri cette semaine à Antananarivo.
« Aujourd’hui, nous avons reçu les résultats d’analyse de l’Institut Pasteur. Nous avons 3 personnes qui sont porteuses du coronavirus à Madagascar. (…) Une mère de famille de 41 ans, arrivée de France ce 17 mars, une jeune femme malgache de 19 ans en provenance de France mais arrivée par Maurice ce 18 mars, et une troisième malgache de 45 ans arrivée hier soir de France. (…) Leur état de santé est examiné de près. On connaît toutes les personnes qui ont été en contacts avec elles ; ces personnes ont été mises en quarantaine. »
Ces femmes font donc parties des dernières personnes à avoir pu regagner la Grande Île. En effet, depuis le jeudi 19 mars, Madagascar a fermé ses frontières. Tous les vols en provenance de l’étranger ont été suspendus pour une durée de 30 jours reconductibles.
Et le président a prévenu : « à tous ceux qui viennent de rentrer à Madagascar, vous devez vous confiner durant 14 jours et rester en contact en permanence avec des médecins. (…) A tous ceux qui ne respecteraient pas le confinement, nous prendrons des mesures sévères contre vous pour que soyez à l’isolement. »
Il a également annoncé une série de mesures pour tenter d'enrayer la propagation du Covid-19. « A partir d’aujourd'hui, il n’y aura plus de regroupement ni de spectacle ni d’événement sportif, les lieux de réception seront fermés. Toutes les écoles et universités de l’île seront fermées pour 15 jours. En fonction de l’évolution, nous déciderons de la suite. Ceci ne signifie pas qu’il y aura un blocus total. Il y aura une libre-circulation mais il faudra respecter la réglementation. »
Par ailleurs, de nombreux touristes disséminés aux quatre coins de l’île n’ont pas eu le temps de quitter le territoire. Aussi, en 24h, deux vols Air France ont été programmés pour rapatrier un maximum de ressortissants étrangers désireux de rentrer chez eux. Le premier avion s’est envolé dans la nuit de vendredi à samedi avec à son bord 200 passagers, soulagés d’avoir pu embarquer in extremis.
« Aujourd’hui, nous avons reçu les résultats d’analyse de l’Institut Pasteur. Nous avons 3 personnes qui sont porteuses du coronavirus à Madagascar. (…) Une mère de famille de 41 ans, arrivée de France ce 17 mars, une jeune femme malgache de 19 ans en provenance de France mais arrivée par Maurice ce 18 mars, et une troisième malgache de 45 ans arrivée hier soir de France. (…) Leur état de santé est examiné de près. On connaît toutes les personnes qui ont été en contacts avec elles ; ces personnes ont été mises en quarantaine. »
Ces femmes font donc parties des dernières personnes à avoir pu regagner la Grande Île. En effet, depuis le jeudi 19 mars, Madagascar a fermé ses frontières. Tous les vols en provenance de l’étranger ont été suspendus pour une durée de 30 jours reconductibles.
Et le président a prévenu : « à tous ceux qui viennent de rentrer à Madagascar, vous devez vous confiner durant 14 jours et rester en contact en permanence avec des médecins. (…) A tous ceux qui ne respecteraient pas le confinement, nous prendrons des mesures sévères contre vous pour que soyez à l’isolement. »
Il a également annoncé une série de mesures pour tenter d'enrayer la propagation du Covid-19. « A partir d’aujourd'hui, il n’y aura plus de regroupement ni de spectacle ni d’événement sportif, les lieux de réception seront fermés. Toutes les écoles et universités de l’île seront fermées pour 15 jours. En fonction de l’évolution, nous déciderons de la suite. Ceci ne signifie pas qu’il y aura un blocus total. Il y aura une libre-circulation mais il faudra respecter la réglementation. »
Par ailleurs, de nombreux touristes disséminés aux quatre coins de l’île n’ont pas eu le temps de quitter le territoire. Aussi, en 24h, deux vols Air France ont été programmés pour rapatrier un maximum de ressortissants étrangers désireux de rentrer chez eux. Le premier avion s’est envolé dans la nuit de vendredi à samedi avec à son bord 200 passagers, soulagés d’avoir pu embarquer in extremis.