Nous constatons qu’aujourd’hui ministres et directeurs généraux sont sur le terrain politique depuis plus de deux mois pour préparer les élections du 29 juin 2014 : élections à enjeux multiples.
En lieu et place d’accélérateur de la cadence pour secourir leur leader qui peine à trouver le chemin de l’émergence, ils organisent des soirées et des après-midi folklorique, ils distribuent des billets de banque, ils se ruent vers les événements quelque soit la dimension (spatiale, temporaire et spirituelle), afin de convaincre les populations pour qu’elles puissent porter leurs choix sur eux ou sur un des leurs.
Les autorités n’ont plus le temps de s’occuper de tâches qui leurs ont été déjà assignées depuis plus de 2 ans pour la majorité. Certains ont des difficultés pour gérer correctement les sociétés qu’ils dirigent, d’autres sont sous la forte pression des syndicalistes qui ne cessent de décrier tout le temps leurs mauvaises gestions.
Voilà que ces sénégalais veulent encore se repositionner pour administrer les collectivités locales qui peinent à trouver un leader local digne et disponible pour assurer la bonne gouvernance locale et mettre sur les rails le train du développement local durable.
Avec cette nouvelle ère de décentralisation du pouvoir, est ce qu’il est vraiment cohérent de procéder de cette manière ?? (Doublement interrogation)
Nous sommes tous des sénégalais, des partis au pouvoir comme ceux de l’opposition, et nous devons nous poser la question à savoir : n’existe-il pas des concitoyens compétents et disponibles pour prendre en charge ce transfert de prérogatives et de pouvoirs au niveau des communes, villes et départements pour ce qui concerne la chose publique ?
Nous devons bien réfléchir sur cette problématique, sérieusement et sans calcul politique. Ainsi le cumul se voit comme la première tache rouge et sombre de l’acte 3 de la décentralisation.
En lieu et place d’accélérateur de la cadence pour secourir leur leader qui peine à trouver le chemin de l’émergence, ils organisent des soirées et des après-midi folklorique, ils distribuent des billets de banque, ils se ruent vers les événements quelque soit la dimension (spatiale, temporaire et spirituelle), afin de convaincre les populations pour qu’elles puissent porter leurs choix sur eux ou sur un des leurs.
Les populations ont commencé à souffrir du cumul de fonctions comme le disaient, Dr Moustapha LO et co-auteur le Dr Ousmane LO, dans leur contribution intitulée : Non au cumul de fonctions. « Nous interpellons également toutes les organisations de la société civile pour que ce débat soit publiquement posé afin que plus jamais les populations locales ne souffrent de ces cumuls qui, en fait, ne profitent qu’à un petit groupe de privilégiés au détriment de tous les autres acteurs qui sont pourtant d’égale dignité et aussi compétents. »
Les autorités n’ont plus le temps de s’occuper de tâches qui leurs ont été déjà assignées depuis plus de 2 ans pour la majorité. Certains ont des difficultés pour gérer correctement les sociétés qu’ils dirigent, d’autres sont sous la forte pression des syndicalistes qui ne cessent de décrier tout le temps leurs mauvaises gestions.
Voilà que ces sénégalais veulent encore se repositionner pour administrer les collectivités locales qui peinent à trouver un leader local digne et disponible pour assurer la bonne gouvernance locale et mettre sur les rails le train du développement local durable.
Avec cette nouvelle ère de décentralisation du pouvoir, est ce qu’il est vraiment cohérent de procéder de cette manière ?? (Doublement interrogation)
Nous sommes tous des sénégalais, des partis au pouvoir comme ceux de l’opposition, et nous devons nous poser la question à savoir : n’existe-il pas des concitoyens compétents et disponibles pour prendre en charge ce transfert de prérogatives et de pouvoirs au niveau des communes, villes et départements pour ce qui concerne la chose publique ?
Nous devons bien réfléchir sur cette problématique, sérieusement et sans calcul politique. Ainsi le cumul se voit comme la première tache rouge et sombre de l’acte 3 de la décentralisation.
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