"Je ne suis pas candidat à l'élection présidentielle du mois d'avril, car je considère que les conditions minimum d'un scrutin régulier et transparent ne sont pas réunies", a-t-il justifié lors d'un point de presse.
Abdellah Djaballah préfère, a-t-il ajouté "se consacrer dans les mois qui viennent à la poursuite des efforts" dont il est l'initiateur "pour rassembler le courant islamiste autour de la charte pour l'action politique du courant islamique".
Abdellah Djaballah, 55 ans, candidat aux élections présidentielles de 1999 et 2004, continue de jouir d'une certaine influence dans les milieux islamistes, bien qu'il soit "dépossédé" des deux partis qu'il avait successivement créé "En Nahda", puis "Mouvement pour la renaissance nationale" (MRN) à la faveur de putschs fomentés par ses opposants.
Par sa décision de ne pas être candidat, Abdellah Djaballah met fin au suspens quant à ses intentions, mais porte surtout un coup aux espoirs des autorités qui misaient sur sa participation pour donner un peu de crédit à une élection courue d'avance.
En effet, le président Bouteflika, après avoir fait réviser le 12 novembre dernier la constitution par voie parlementaire, en abolissant notamment l'article qui limitait à deux le nombre de mandats est sûr d'être reconduit, même si il n'a pas encore annoncé sa candidature.
En optant pour la non participation, la leader islamiste, Abdellah Djaballah, rejoint ainsi les autres candidats qualifiés de "grosses pointures", comme l'ex président, le général Liamine Zeroual (1998-2004), le Dr Said Sadi, président du rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) qui refusent de servir de "lièvres" au président Bouteflika.
Si les grosses pointures ont pris le parti de "faire la grève des candidatures", dix sept candidats, que la presse algérienne qualifie de "sanafirs" (schtroumfs) ont déjà retiré au ministère de l'intérieur des dossiers administratifs, dans la perspective de participer à la course présidentielle du mois d'avril. AP
source : AP
Abdellah Djaballah préfère, a-t-il ajouté "se consacrer dans les mois qui viennent à la poursuite des efforts" dont il est l'initiateur "pour rassembler le courant islamiste autour de la charte pour l'action politique du courant islamique".
Abdellah Djaballah, 55 ans, candidat aux élections présidentielles de 1999 et 2004, continue de jouir d'une certaine influence dans les milieux islamistes, bien qu'il soit "dépossédé" des deux partis qu'il avait successivement créé "En Nahda", puis "Mouvement pour la renaissance nationale" (MRN) à la faveur de putschs fomentés par ses opposants.
Par sa décision de ne pas être candidat, Abdellah Djaballah met fin au suspens quant à ses intentions, mais porte surtout un coup aux espoirs des autorités qui misaient sur sa participation pour donner un peu de crédit à une élection courue d'avance.
En effet, le président Bouteflika, après avoir fait réviser le 12 novembre dernier la constitution par voie parlementaire, en abolissant notamment l'article qui limitait à deux le nombre de mandats est sûr d'être reconduit, même si il n'a pas encore annoncé sa candidature.
En optant pour la non participation, la leader islamiste, Abdellah Djaballah, rejoint ainsi les autres candidats qualifiés de "grosses pointures", comme l'ex président, le général Liamine Zeroual (1998-2004), le Dr Said Sadi, président du rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) qui refusent de servir de "lièvres" au président Bouteflika.
Si les grosses pointures ont pris le parti de "faire la grève des candidatures", dix sept candidats, que la presse algérienne qualifie de "sanafirs" (schtroumfs) ont déjà retiré au ministère de l'intérieur des dossiers administratifs, dans la perspective de participer à la course présidentielle du mois d'avril. AP
source : AP