Son objectif ? Limiter le trafic de drogue, d'armes et le flux de combattants vers le Mali.
Sur ce point là, l'Algérie ne peut qu'acquiescer. L'un des risques qu'Alger souligne depuis le début du conflit, c'est bien celui de la porosité des frontières. Le partenariat avec Washington est d'autant plus important que les deux pays se positionnent pour une lutte accrue contre le terrorisme. Et c'est ce qui explique que Wiliam Burns se déplace à Alger, à peine un mois après Hillary Clinton.
Si le secrétaire d'Etat adjoint estime nécessaire l'intervention d'une force internationale sous le contrôle des institutions africaines, il est clair pour lui que pour trouver une solution au conflit malien, il faut prendre en compte les revendications des différentes parties ainsi que les nouveaux problèmes humanitaires.
L'Algérie, elle, continue de pousser Bamako à discuter avec Ansar Dine et le MNLA. Les deux mouvements ont accepté en, début de semaine, le principe d'intégrité des frontières du Mali. Une première base qui pourrait bien lancer de vraies négociations.
RFI