« Fronde ou front ? », s’interroge en conséquence l’édition en ligne de SudQuotidien, qui estime que le Parti socialiste « ne saurait être en reste ». Selon le journal, le PS sénégalais « ne peut en effet, être en porte à faux avec son histoire et son parcours. Tout comme il ne saurait vendanger ce que lui reste de crédibilité en adoptant des positions en deçà de son lustre à reconquérir ». Quand à Idrissa Seck, « il ne peut espérer l’avenir politique que dans un compagnonnage même encombrant et forcé avec Macky Sall », martèle SudQuotidien.
Walfadjri se demande « ce qui peut sauver ou liquider Wade ». Certes, analyse le journal le président sortant peut encore « lancer une grande offensive en direction des familles religieuses pour obtenir une consigne de vote dont il n’a pas bénéficié de façon large et explicite au premier tour » ; il ira aussi « à la recherche » des abstentionnistes du premier tour ; il peut encore « mener une campagne de sape contre (l’opposition du ) M23 »… Mais, souligne Walfadjri, le vote des indécis « risque d’être fatal à Wade » car le président-candidat a « épuisé ses réserves ». D’autant, formule le quotidien, que pour Wade, beaucoup de « responsables » estiment que les « carottes sont cuites ».
Sénégal : la dernière équation de Wade
Dans la sous-région, la presse continue de se passionner pour l’élection présidentielle sénégalaise. Au Burkina-Faso, L’Observateur, comme la veille, maintient que « Gorgui a du souci à se faire », étant rappelé que Gorgui est le sobriquet d’Abdoulaye Wade. Lequel se disait « sûr de l’emporter », rappelle le quotidien burkinabé. Or à présent, lance L’Observateur, Gorgui « a perdu de sa superbe ». Quant à Macky Sall, il « s’y voit déjà » ! Mais attention, prévient L’Observateur, « Macky Sall devrait se garder de gâcher le potentiel qui est aujourd’hui le sien, par excès de confiance ».
De son côté Le Pays est plus prudent dans ses prédictions. Car si, selon le journal, la campagne en vue du second tour « donne l’impression que nous sommes en face d’un référendum du type : pour ou contre Wade », Le Pays se demande si « celui qui porte les espoirs des opposants saura […] profiter de la crise de confiance qui perdure entre le président-candidat et les Sénégalais (et s’il) bénéficiera vraiment du report de votes ».
Quant à Guinée Conakry Info, il relativise le ralliement du chanteur Youssou N’Dour à Macky Sall. « Si symboliquement, ce ralliement n’est pas à négliger, on se demande néanmoins quel sera son impact réel, dans la mesure où le chanteur sénégalais n’a pas encore eu l’occasion de faire valoir sa légitimité au sein de l’électorat sénégalais », tempère le site internet guinéen.
Avec RFI
Walfadjri se demande « ce qui peut sauver ou liquider Wade ». Certes, analyse le journal le président sortant peut encore « lancer une grande offensive en direction des familles religieuses pour obtenir une consigne de vote dont il n’a pas bénéficié de façon large et explicite au premier tour » ; il ira aussi « à la recherche » des abstentionnistes du premier tour ; il peut encore « mener une campagne de sape contre (l’opposition du ) M23 »… Mais, souligne Walfadjri, le vote des indécis « risque d’être fatal à Wade » car le président-candidat a « épuisé ses réserves ». D’autant, formule le quotidien, que pour Wade, beaucoup de « responsables » estiment que les « carottes sont cuites ».
Sénégal : la dernière équation de Wade
Dans la sous-région, la presse continue de se passionner pour l’élection présidentielle sénégalaise. Au Burkina-Faso, L’Observateur, comme la veille, maintient que « Gorgui a du souci à se faire », étant rappelé que Gorgui est le sobriquet d’Abdoulaye Wade. Lequel se disait « sûr de l’emporter », rappelle le quotidien burkinabé. Or à présent, lance L’Observateur, Gorgui « a perdu de sa superbe ». Quant à Macky Sall, il « s’y voit déjà » ! Mais attention, prévient L’Observateur, « Macky Sall devrait se garder de gâcher le potentiel qui est aujourd’hui le sien, par excès de confiance ».
De son côté Le Pays est plus prudent dans ses prédictions. Car si, selon le journal, la campagne en vue du second tour « donne l’impression que nous sommes en face d’un référendum du type : pour ou contre Wade », Le Pays se demande si « celui qui porte les espoirs des opposants saura […] profiter de la crise de confiance qui perdure entre le président-candidat et les Sénégalais (et s’il) bénéficiera vraiment du report de votes ».
Quant à Guinée Conakry Info, il relativise le ralliement du chanteur Youssou N’Dour à Macky Sall. « Si symboliquement, ce ralliement n’est pas à négliger, on se demande néanmoins quel sera son impact réel, dans la mesure où le chanteur sénégalais n’a pas encore eu l’occasion de faire valoir sa légitimité au sein de l’électorat sénégalais », tempère le site internet guinéen.
Avec RFI
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