Ils étaient plusieurs dizaines d’artistes (musiciens, comédiens et autres) à élever la voix hier jeudi 20 août dans l’après-midi à l’occasion d’une conférence de presse tenue par le Bureau Sénégalais des Droits d’Auteur (Bsda) au Just 4 U. Pour cause, ces artistes sont fâchés par le non paiement de leurs droits d’auteur par « certaines catégories d’utilisateurs du répertoire littéraire et artistique ». Le groupe Walfadjri figure aujourd’hui au banc des principaux accusés. Pour ceci, les artistes n’ont pas raté son directeur général dans leur réquisitoire. « Perd-il de vue que c’est, en partie à cause des agréables moments d’animation où fleurit l’art, que son audimat grimpe jusqu’à le porter régulièrement, comme il le prétend, en tête des radios et des télévisions les mieux écoutées et regardées ? », se sont-ils demandés.
Mais comme la loi est là pour rétablir les équilibres et empêcher que la société devienne une jungle, une requête de suspension de programmes d’émission lui a été servie sur décision de justice. Wal Fadjri n’est pas le seul cas d’irrégularité. Mais s’il est au cœur du tumulte, « c’est parce qu’il s’obstine à faire la sourde oreille, son Directeur général soutenant, par ignorance ou par défi, qu’il contribue à la promotion des créateurs dont les œuvres sont diffusées », ont relevé les artistes dans le communiqué du Bsda distribué à l’occasion. Les artistes se sont posés un certain nombre de questions à cause de l’attitude adoptée, selon eux, par le directeur général de cette maison de presse. « S’est-il demandé comment vivraient les pauvres auteurs des belles musiques qu’il offre aux auditeurs et téléspectateurs sans en être ni le compositeur ni le chanteur si tous ceux qui pilotent des radios ou des télévisions adoptaient la même conduite que lui ? », ont-ils demandé.
Dj Awadi du Positive Black Soul (Pbs) exige le paiement de leurs droits en ces termes : « Il faut que justice soit rendue. Tout le monde est égal devant la loi. Par conséquent, tout le monde doit payer, sans distinction. Il faut payer. C’est le mot d’ordre », a-t-il déclaré. Rock Mbalax, le musicien-politicien, fait appel au dialogue, même s’il recommande aux mis en cause de payer leurs droits. « Il faut dialoguer, il faut trouver un terrain d’entente. Je suis contre le fait que certains médias aient refusé de payer les droits d’auteur. Ils doivent payer parce que c’est le gagne-pain des artistes », a souligné Demba Dia, le Rocker des Parcelles Assainies. Selon lui, c’est une nécessité pour toute personne voulant ouvrir un média de se faire former au droit de la propriété intellectuelle.
Par contre, la Radiodiffusion Télévision du Sénégal (Rts), qui était dans la même situation d’irrégularité, « est en train de faire des efforts louables, bien que nous soyons encore loin de la redevance due si le principe du pourcentage sur la base des recettes publicitaires et sur le budget de fonctionnement était appliqué », ont noté les artistes dans un communiqué endossé par le Bsda. Ce changement de comportement à la Rts serait acquis grâce aux bons offices du ministre de la Communication Moustapha Guirassy, à la suite du point de presse qui était tenu le 22 mai 2009 au Café de Rome. Il faut convenir avec le Bsda que l’artiste doit pouvoir jouir des retombées pécuniaires de ses œuvres publiquement diffusées, conformément à la loi.
« Le droit d’auteur n’est que le salaire différé de l’auteur que doivent payer les utilisateurs des œuvres de l’esprit. Ce salaire est versé au Bsda qui a le mandat de ses sociétaires pour gérer et répartir leurs droits », a souligné le Bsda. Et de renchérir sur le même élan : « Tout utilisateur du répertoire artistique doit savoir qu’il est tenu préalablement d’obtenir l’autorisation des ayants droit dont les œuvres sont exploitées en attendant de s’acquitter du paiement du droit d’auteur après avoir fourni la documentation requise au Bsda qui représente les créateurs », peut-on relever dans le communiqué de l’institution dirigée par Daba Siby. En tout état de cause, il faut noter que les artistes sont déterminés à rentrer dans leurs droits. La médiation de Thione Balago Seck n’y fait rien.
Mais comme la loi est là pour rétablir les équilibres et empêcher que la société devienne une jungle, une requête de suspension de programmes d’émission lui a été servie sur décision de justice. Wal Fadjri n’est pas le seul cas d’irrégularité. Mais s’il est au cœur du tumulte, « c’est parce qu’il s’obstine à faire la sourde oreille, son Directeur général soutenant, par ignorance ou par défi, qu’il contribue à la promotion des créateurs dont les œuvres sont diffusées », ont relevé les artistes dans le communiqué du Bsda distribué à l’occasion. Les artistes se sont posés un certain nombre de questions à cause de l’attitude adoptée, selon eux, par le directeur général de cette maison de presse. « S’est-il demandé comment vivraient les pauvres auteurs des belles musiques qu’il offre aux auditeurs et téléspectateurs sans en être ni le compositeur ni le chanteur si tous ceux qui pilotent des radios ou des télévisions adoptaient la même conduite que lui ? », ont-ils demandé.
Dj Awadi du Positive Black Soul (Pbs) exige le paiement de leurs droits en ces termes : « Il faut que justice soit rendue. Tout le monde est égal devant la loi. Par conséquent, tout le monde doit payer, sans distinction. Il faut payer. C’est le mot d’ordre », a-t-il déclaré. Rock Mbalax, le musicien-politicien, fait appel au dialogue, même s’il recommande aux mis en cause de payer leurs droits. « Il faut dialoguer, il faut trouver un terrain d’entente. Je suis contre le fait que certains médias aient refusé de payer les droits d’auteur. Ils doivent payer parce que c’est le gagne-pain des artistes », a souligné Demba Dia, le Rocker des Parcelles Assainies. Selon lui, c’est une nécessité pour toute personne voulant ouvrir un média de se faire former au droit de la propriété intellectuelle.
Par contre, la Radiodiffusion Télévision du Sénégal (Rts), qui était dans la même situation d’irrégularité, « est en train de faire des efforts louables, bien que nous soyons encore loin de la redevance due si le principe du pourcentage sur la base des recettes publicitaires et sur le budget de fonctionnement était appliqué », ont noté les artistes dans un communiqué endossé par le Bsda. Ce changement de comportement à la Rts serait acquis grâce aux bons offices du ministre de la Communication Moustapha Guirassy, à la suite du point de presse qui était tenu le 22 mai 2009 au Café de Rome. Il faut convenir avec le Bsda que l’artiste doit pouvoir jouir des retombées pécuniaires de ses œuvres publiquement diffusées, conformément à la loi.
« Le droit d’auteur n’est que le salaire différé de l’auteur que doivent payer les utilisateurs des œuvres de l’esprit. Ce salaire est versé au Bsda qui a le mandat de ses sociétaires pour gérer et répartir leurs droits », a souligné le Bsda. Et de renchérir sur le même élan : « Tout utilisateur du répertoire artistique doit savoir qu’il est tenu préalablement d’obtenir l’autorisation des ayants droit dont les œuvres sont exploitées en attendant de s’acquitter du paiement du droit d’auteur après avoir fourni la documentation requise au Bsda qui représente les créateurs », peut-on relever dans le communiqué de l’institution dirigée par Daba Siby. En tout état de cause, il faut noter que les artistes sont déterminés à rentrer dans leurs droits. La médiation de Thione Balago Seck n’y fait rien.
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