En 2022, les exportations de Gazprom vers l'Union européenne ont dégringolé de 55%. La Russie a répondu en réduisant le flux de gaz transitant par les gazoducs Nord Stream 1 et 2, puis en coupant définitivement le robinet. Par ailleurs, les Vingt-Sept se sont mis d'accord quant au plafonnement des prix de gros du gaz dès qu’ils dépasseront 180 euros le mégawattheure.
Résultat : selon une étude réalisée notamment par la Fédération Les amis de la Terre, les ONG Oil Change International et Food Water Action, les importations de gaz russe par gazoduc ne représentaient plus que 11% des importations européennes au troisième trimestre 2022, contre 40% à la même période un an plus tôt.
La Hongrie et l'Autriche très dépendantes du gaz russe
Le transit via l’Ukraine reste actuellement la seule voie d’acheminement de gaz russe vers l’Europe. Le gazoduc Brotherhood alimente principalement la Hongrie et l'Autriche, qui restent très dépendantes du gaz russe.
De leur côté, les pays européens ont multiplié leurs importations de gaz naturel liquéfié (GNL). Le gros de ces achats est réalisé avec les États-Unis et le Qatar, mais aussi avec l’Egypte et l’Afrique de l’Ouest (Nigeria et Sénégal).
Indépendance énergétique de la Lituanie
Fortement dépendante de la Russie pour ses besoins gaziers, la Lituanie a commencé à s'en affranchir dès 2014, grâce à la construction d'un terminal de gaz naturel liquéfié installé en face du port de Klaïpeda, sur la mer Baltique. Des interconnexions avec les pays baltes et la Pologne ont permis à Vilnius de gagner en indépendance énergétique.
Ainsi en juin 2022, la Lituanie est devenue le premier État membre de l’Union européenne à complètement cesser d’importer du gaz russe. Mais ce n’est pas le cas pour le reste de l’Europe, car une petite quantité de gaz liquéfié provient de la Russie.
Parmi les pays européens qui ont le plus importé de GNL russe figurent la France, suivie de l’Espagne, des Pays-Bas et de la Belgique. Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), en cas d'arrêt total des livraisons de gaz russe liquéfié et sans effort pour réduire ses besoins, l'Europe pourrait manquer de gaz l'hiver prochain.
Résultat : selon une étude réalisée notamment par la Fédération Les amis de la Terre, les ONG Oil Change International et Food Water Action, les importations de gaz russe par gazoduc ne représentaient plus que 11% des importations européennes au troisième trimestre 2022, contre 40% à la même période un an plus tôt.
La Hongrie et l'Autriche très dépendantes du gaz russe
Le transit via l’Ukraine reste actuellement la seule voie d’acheminement de gaz russe vers l’Europe. Le gazoduc Brotherhood alimente principalement la Hongrie et l'Autriche, qui restent très dépendantes du gaz russe.
De leur côté, les pays européens ont multiplié leurs importations de gaz naturel liquéfié (GNL). Le gros de ces achats est réalisé avec les États-Unis et le Qatar, mais aussi avec l’Egypte et l’Afrique de l’Ouest (Nigeria et Sénégal).
Indépendance énergétique de la Lituanie
Fortement dépendante de la Russie pour ses besoins gaziers, la Lituanie a commencé à s'en affranchir dès 2014, grâce à la construction d'un terminal de gaz naturel liquéfié installé en face du port de Klaïpeda, sur la mer Baltique. Des interconnexions avec les pays baltes et la Pologne ont permis à Vilnius de gagner en indépendance énergétique.
Ainsi en juin 2022, la Lituanie est devenue le premier État membre de l’Union européenne à complètement cesser d’importer du gaz russe. Mais ce n’est pas le cas pour le reste de l’Europe, car une petite quantité de gaz liquéfié provient de la Russie.
Parmi les pays européens qui ont le plus importé de GNL russe figurent la France, suivie de l’Espagne, des Pays-Bas et de la Belgique. Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), en cas d'arrêt total des livraisons de gaz russe liquéfié et sans effort pour réduire ses besoins, l'Europe pourrait manquer de gaz l'hiver prochain.