La Rencontre africaine pour la défense des droits de l'Homme (Raddho) qui à travers un communiqué «exprime sa profonde indignation face aux actes de vandalisme» dont Latif a été la victime pense que «l’intention manifeste est de le réduire au silence par l’intimidation et la terreur car, le harcèlement judiciaire ne lui a pas fait peur».
«Il y a une inversion paradoxale des valeurs et des signes dans ce pays. Aujourd’hui, ce sont ceux qui, comme Abdou Latif Coulibaly, mènent des investigations sur les malversations et les détournements de deniers publics, qui aident puissamment toutes les institutions de promotion de la bonne gouvernance dans la lutte contre la corruption, qui sont poursuivis par la justice et font l’objet de harcèlements, d’intimidation et de terreur. Toutes choses qui expliquent le préoccupant déficit d’éthique de pouvoir, d’éthique de responsabilité et d’éthique citoyenne mais surtout fondamentalement la grave crise de leadership qui est l’un des motifs de la régression en tout genre que l’on note dans ce pays» note le communiqué.
L’organisation de défense des droits de l’homme soutient qu’«il faut absolument éviter que Latif ne subisse l’expérience tragique de Norbert Zongo du Burkina Faso ou de Pius Njawe du Cameroun». Et c’est avec la mobilisation de tous de tous les démocrates du pays, au pouvoir comme dans l’opposition, mais aussi et surtout dans la société civile « pour recréer un électrochoc de nature à restaurer le sens éthique et les valeurs qui, seules, peuvent nous éviter une descente aux enfers».
«Il y a une inversion paradoxale des valeurs et des signes dans ce pays. Aujourd’hui, ce sont ceux qui, comme Abdou Latif Coulibaly, mènent des investigations sur les malversations et les détournements de deniers publics, qui aident puissamment toutes les institutions de promotion de la bonne gouvernance dans la lutte contre la corruption, qui sont poursuivis par la justice et font l’objet de harcèlements, d’intimidation et de terreur. Toutes choses qui expliquent le préoccupant déficit d’éthique de pouvoir, d’éthique de responsabilité et d’éthique citoyenne mais surtout fondamentalement la grave crise de leadership qui est l’un des motifs de la régression en tout genre que l’on note dans ce pays» note le communiqué.
L’organisation de défense des droits de l’homme soutient qu’«il faut absolument éviter que Latif ne subisse l’expérience tragique de Norbert Zongo du Burkina Faso ou de Pius Njawe du Cameroun». Et c’est avec la mobilisation de tous de tous les démocrates du pays, au pouvoir comme dans l’opposition, mais aussi et surtout dans la société civile « pour recréer un électrochoc de nature à restaurer le sens éthique et les valeurs qui, seules, peuvent nous éviter une descente aux enfers».