Le journaliste René Massiga Diouf revisite les aspects théoriques et pratiques de la diplomatie Sénégalaise



Le journaliste René Massiga Diouf,  est allé, hier à la rencontre de ses lecteurs pour une séance de dédicace de son manuscrit intitulé « La diplomatie sénégalaise : De Senghor à nos jours ». La cérémonie de dédicace  s’est faite en présence de plusieurs personnalités politiques et du monde  la presse, telles que le Président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse diplomate de carrière,  Pr Seydina Oumar Sy, et du journaliste-formateur Mame Less Camara, René Massiga Diouf est revenu sur les différents aspects qui composent les pages de son manuscrit.
 
Abordant l’aspect théorique de sa publication,  l’auteur  invite les lecteurs à s’attarder sur la perspective de rédaction du cadre théorique général, ce qu’il qualifie  en matière de politiques publiques « L’action publique du Sénégal ».Puisse que selon le rédacteur « la diplomatie est la continuation  hors de  nos frontières  de l’action publique d’un pays ». Concernant le cas du Sénégal René Massiga Diouf note que « Depuis trois ans, cette action publique est caractérisée par la rationalisation des ressources et de l’efficacité pour plus de résultats ». Des réformes qui ont  certainement valu à notre pays son élection au Conseil de Sécurité des Nations-Unies comme  membre non permanent.    
 
 
Abordant la partie  géopolitique du livre,  le journaliste de la Rts  souligne que l’implication du Président Sall dans la crise Burkinabaise, la situation en Guinée Bissau ont été des bons points qui a permis  de redorer  le  blason de la diplomatie sénégalaise. A ce la s’ajoute le fait que le Chef de l’Etat est président en exercice de la Cedeao et que notre pays assure toujours la présidence du Nepad
 
Dans son commentaire, le  journaliste et formateur au Cesti  Mame Less Camara, a signifié que : « Le sujet qui est abordé est un sujet inédit chez les journalistes. La diplomatie est beaucoup plus quelque chose qui nous ait exposé. Une chose sur laquelle nous posons des questions. C’est pour quoi j’ai considéré comme un honneur pour la corporation que notre jeune confrère René Massiga Diouf très engagé. Il a eu un parcours assez  atypique.  Il n’est pas que Journaliste, la lecture de ce livre le montre également. Il est aussi philosophe. Et le livre de Massiga, qui est un livre didactique, expose non seulement des principes, mais apporte une lumière sur  des événements que nous avions vécus sous  l’angle de la diplomatie ».
 
Pour  le Professeur  Seydina Omar Sy,  le regard d’un journaliste sur les réalités de la diplomatie Sénégalaise depuis Senghor jusqu’à aujourd’hui est assez pratique  et « Ce que je retiens est qui est a une constante de notre ligne diplomatique.  C’est que cette ligne est faite de dialogue, de  recherche consente ». C’est le reflet  de ce que notre maître à nous,  Léopold Sédar Senghor  appelé ‘’le compromis dynamique’’. Ce qui a fait et fait que la voix  du Sénégal a toujours été entendue dans le monde.
Et même quand on a voulu le faire taire, il y a eu des gens comme Moustapha Niasse à la conférence des non alignés a pris la parole et sa parole à apporté ses fruits. Donc c’est une diplomatie engagée dans la recherche de la paix. C’est pourquoi Senghor disait que ‘’nous devons commencer par les cercles concentriques’’ », a  rappelé  l’ancien ministre. Avant d’ajouter que : « Les base de la diplomatie ont été jetés par Senghor et mis en n’œuvre par Doudou Thiam. Abdou Diouf a été comme d’habitude beaucoup investi dans l’endettement.  Et il y a eu Wade. Il faut dire c’est le plus Panafricaniste qu’on a eu après.
 
Mais paradoxalement c’est dans son approche Africain, qu’on note le plus d’errance. Quand il dit aux chefs d’Etats réuni : ‘’Je suis le mieux élu d’entre vous et le plus diplômé d’entre vous’’. Nous connaissons d’abord que c’est la pure vérité. Mais est que toute vérité n’est pas bonne à dire. Et que quand tu viens me chanter tes louanges de tes diplômes, ne t’attende pas à ce que je me lève pour te donner des accolades. Et cela a toujours était un poids qui a freiné certains actions de Wade, et de  la diplomatie du Sénégal ».
 
Le secrétaire général de l’Afp, par ailleurs actuel Président à l’Assemblée national, Moustapha Niasse ancien diplomate rompu à la tâche  a félicité l’auteur pour le mérite du travail qu’il a abattu dans ce livre. Avant de citer quelques diplomates de référence incontestable du pays comme, Me Doudou Thiam paix à son âme. « Il a été le meilleur diplomate Sénégalais. Et je crois qu’on va mettre beaucoup de temps pour voir quelqu’un mieux que Doudou Thiam, qui a pu comprendre Sénghor dont il a été le premier ministre des affaires étrangères. Les sémantiques de la profondeur de la diplomatie Sénégalais indique certaines pistes qui permettent de la comprendre. Ce que l’on voit c’est le 8e. Les 7/8 on ne les voit pas. Parce que tout ne doit pas être vu. Les Nations Unies ont été créées en 1945-1946 quand j’étais là comme secrétaire adjoint chargé des Grand Lac avec mon ami Kofi Annan, nous étions 36 000 fonctionnaires dont 19 000 riens qu’a New York. C’est une lourde machine  ou chaque machine est dotée d’un cerveau. Gérer tout cela on ne peut pas le faire si tout est apparent ».
 
Moustapha Niasse a aussi encouragé l’auteur à poursuivre et de sortir un autre livre sur le code des événements et du développement actuel. « Massiga vous devrais encore écrire un livre sur la corrélation entre le développement et la diplomatie. La diplomatie comme moyen de développement économique et social. Cette diplomatie formelle que vous avez écrit de manière très didactique et très pédagogique qui rend l’approche et l’analyse accessible, aux étudiants et aux chercheurs et à ceux qui ne sont pas encore des diplomates. Il faut prolonger cela ».
 
Pour sa part,  Moustapha Niasse  cherche à entreprendre, sur les liens entre la diplomatie au 21e siècle et les exigences du développement concerté par l’effort interne et par la solidarité avec autrui pour créer des dynamiques qui permettent de faire face au menaces qui pèse actuellement sur la paix, la sécurité et sur l’équilibre du monde. Qui ne son plus l’affaire d’un Etat, mais de la communauté internationale et le cas spécifique des pays de l’hémisphère Sud » conclut le Président de l’Assemblée nationale. 


Samedi 24 Octobre 2015 13:54


Dans la même rubrique :