Cheikh Omar Dia , président de l'Ordre des pharmaciens du Sénégal
Les pharmaciens ont encore dégainé envers les vendeurs de médicaments de la rue et surtout de «Keur Serigne Bi». En conclave à Saly à travers la deuxième édition des journées pharmaceutiques nationales, ils ont essayé de réorganiser le secteur mais aussi de dénoncer avecla dernière énergie la vente illicite de médicaments. «Dans l’esprit du législateur, le médicament qui a un aspect préventif, curatif et toxique, ne saurait être confié qu’a des professionnels appelés pharmaciens, ayant fait des études complexes et approfondies durant six années minimum autour du médicament dans toutes ses composantes», a indiqué l’Ordre National des Pharmaciens du Sénégal. Il a, à la veille de l’ouverture de ces journées, c'est-à-dire le mercredi 24 juin organisé une conférence de presse pour dire leur amertume face à ce phénomène.
Interpellé sur une rencontre avec le khalife général des mourides pour discuter de ce fléau de la vente des médicaments de la rue, le président de l’ordre des pharmaciens a estimé : «ce n’est pas à nous d’aller voir le khalife pour parler de Keur Serigne Bi. L’Etat a le pouvoir de mettre fin à ce fléau s’il le veut».
Les pharmaciens ont déploré qu’à coté du circuit normal et réglementé, des personnes "cupides et inconscientes de la santé des populations installent dans la rue des circuits parallèles pour vendre des médicaments contrefaits, mal acquis mal dosés ou tout simplement mal conservés".
Toutefois, les pharmaciens ont discuté du thème "Exercice de la pharmacie au Sénégal : contexte actuel et perspectives" lors de leur séminaire. Ils vont à cet effet discuté des maux qui gangrènent leur profession au Sénégal. Une série d’échanges est prévue avec les autorités étatiques, institutions nationales et internationales et la population.
Interpellé sur une rencontre avec le khalife général des mourides pour discuter de ce fléau de la vente des médicaments de la rue, le président de l’ordre des pharmaciens a estimé : «ce n’est pas à nous d’aller voir le khalife pour parler de Keur Serigne Bi. L’Etat a le pouvoir de mettre fin à ce fléau s’il le veut».
Les pharmaciens ont déploré qu’à coté du circuit normal et réglementé, des personnes "cupides et inconscientes de la santé des populations installent dans la rue des circuits parallèles pour vendre des médicaments contrefaits, mal acquis mal dosés ou tout simplement mal conservés".
Toutefois, les pharmaciens ont discuté du thème "Exercice de la pharmacie au Sénégal : contexte actuel et perspectives" lors de leur séminaire. Ils vont à cet effet discuté des maux qui gangrènent leur profession au Sénégal. Une série d’échanges est prévue avec les autorités étatiques, institutions nationales et internationales et la population.