Le marché de Golf Sud sous une menace permanente d'effondrement

Les autorités n’ont pas eu tord de tirer la sonnette d’alarme. Le marché Sandaga risque de connaitre un sort terrible. En banlieue, d’aucuns se sont attelés à la tâche.



Au marché Taïba de Golf Sud, les commerçants sont sous la hantise de bâtiments en ruine qui risque de s’effondrer à tout moment. Conscients du danger qui guette les populations obligées de s’y approvisionner tous les jours, la commission auxiliaire de la direction de la protection civile s’est déplacée sur les lieux pour constater de visu l’état du marché. Elle était en compagnie du maire Aïda Sow Diawara et l’adjointe au préfet de Guédiawaye.

Les autorités avaient pris l’engagement de recenser les bâtiments en ruines et qui sont sous la menace d’un effondrement. On se rappelle qu’en banlieue, à pareil moment, la dalle de la maison du frère d’Oustaz Alioune Sall avait cédé. Que de blessés. Ainsi, les marchés ne sont pas épargnés.

Dans la commune de Golf sud, le marché Taïba risque de connaitre le même sort. Un plafond qui suinte, avec des trous un peu partout. Du fer rouillé avec la dalle qui s’effiloche peu à peu. Les commerçants du marché de Golf sud sont gagnés par la psychose. Ainsi, la commission auxiliaire de la protection civile a décidé de prendre le taureau par les cornes. A en croire le maire de la commune de Golf Sud, Aïda Sow Diawara, il est nécessaire de tout refaire car «ce marché existe depuis des années». Pour elle, «les vendeurs de même que les commerçants sont en danger permanent. Les populations qui y viennent aussi ne sont pas à l’abri. La dalle risque de s’affaisser à n’importe quel moment. Vous avez vu les trous sur les dalles, la sécurité n’y est pas». Ainsi, démolir ne sera pas chose aisée. Pour cause, le délégué du marché en l’occurrence Abdoulaye Diallo a invité les autorités à œuvrer pour leur retrouver un abri. « Nous sommes des pères de familles et il nous faut joindre les deux bouts. Nous sommes tout à fait d’accords pour sa rénovation, mais avant tout, il revient aux autorités de nous mettre dans un site».

Par ailleurs, l’adjoint au préfet a pour sa part indiqué que c’est juste une visite de terrain. Et que le dernier mot reviendrait à la commission auxiliaire de la protection civile.


Abdoul K. Diop (Correspondant dans la banlieue)

Samedi 11 Aout 2012 04:00


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