Sur fond de perquisitions au siège du FC Barcelone et de détention du président démissionnaire Josep Maria Bartomeu dans le cadre du Barçagate, un débat entre les trois candidats à la présidence du club blaugrana se tenait ce mardi matin. Une confrontation importante, puisque les élections se tiendront ce dimanche. L'une des dernières occasions publiques de convaincre les socios ou de discréditer la concurrence, c'est selon. Quelques punchlines ont volé, Victor Font et Toni Freixa reprochant notamment à Joan Laporta sa gestion lors de sa précédente présidence, le taxant d'homme du passé. Et les idées dans tout ça ? Quelques axes forts ont été évoqués par les 3 protagonistes.
À commencer par le mercato. Laporta, comme depuis le début de la campagne, s'est montré très prudent sur ce sujet, ne souhaitant pas déstabiliser l'effectif en place, envoyant tout de même un message. «Si, en fin de saison, il faut renforcer l'équipe, nous serons prêts », a-t-il lâché. Font, lui aussi, a promis que le visage du futur Barça était déjà dessiné, tenant un discours réaliste à l'attention des supporters. «Promettre une recrue phare aujourd'hui, c'est tromper le socio, vu les conditions économiques», a-t-il lancé. Ce qui n'a pas empêché Freixa d'assurer qu'accueillir Erling Håland (Borussia Dortmund) et Kylian Mbappé (Paris SG), «c'est possible».
«Si je ne suis pas élu, je suis sûr que Leo Messi ne restera pas au Barça»
«Le Barça a toujours eu les meilleurs. (...) Ce que je dis, c'est qu'avec les solutions que nous apportons durant notre campagne, le Barça pourra se renforcer lors du prochain mercato. Le Barça pourra faire les transferts qu'il a toujours faits», a-t-il avancé, optimiste. Ces quelques points de désaccords se sont cristallisés ensuite sur le cas Xavi. L'ancienne gloire du Barça, aujourd'hui à la tête d'Al-Sadd au Qatar, est annoncé comme tête de gondole par Font et Freixa. Ils se sont expliqués. «Xavi est un actif du Barça, il ne peut pas être exclusif, mais le travail qu'il a fait avec nous l'est», a lancé Font, qui le voit en directeur du football, repris par Laporta. «Tu en fais ton porte-drapeau alors qu'il l'a lui-même démenti. (...) Tu lui mets trop de pression», a-t-il lâché.
Et Freixa d'ajouter. «Nous parlons aussi avec Xavi, mais il ne veut pas être manager général. Il veut être sur le terrain», a-t-il laissé entendre en substance, pour déstabiliser son opposant et se targuer lui aussi de la filiation avec le maître à jouer de la Pep Team. L'avenir de Lionel Messi a également été un sujet intense lors de cet échange. Tous sont d'accord sur le fait que l'Argentin doit poursuivre sa carrière en Catalogne. Mais il y a des divergences. Font ne voudrait pas que l'on revienne sur une promesse qui lui a été faite par la précédente direction qu'il pourrait quitter le club. Laporta, lui, a été plus loin, s'avançant sans hésiter.
«Si je ne suis pas élu, je suis sûr que Leo Messi ne restera pas au Barça», a-t-il envoyé, pointant du doigt les relations froides entre Freixa et le clan Messi. «Messi n'a pas beaucoup apprécié l'ère Freixa. Ce dernier avait laissé entrevoir que Messi n'était pas indispensable», a-t-il taclé, démenti dans la foulée par son adversaire, sans grande conviction. «Mes relations avec les Messi sont très bonnes», s'est-il contenté de répondre, assurant, comme ses concurrents, avoir les reins solides financièrement pour répondre aux défis de la relance. Aux socios de se faire une idée et de choisir en leur âme et conscience, ce dimanche, lequel des trois devra relever le défi de remettre sur pied un FC Barcelone en énorme difficulté financière suite à la pandémie de Covid-19.
À commencer par le mercato. Laporta, comme depuis le début de la campagne, s'est montré très prudent sur ce sujet, ne souhaitant pas déstabiliser l'effectif en place, envoyant tout de même un message. «Si, en fin de saison, il faut renforcer l'équipe, nous serons prêts », a-t-il lâché. Font, lui aussi, a promis que le visage du futur Barça était déjà dessiné, tenant un discours réaliste à l'attention des supporters. «Promettre une recrue phare aujourd'hui, c'est tromper le socio, vu les conditions économiques», a-t-il lancé. Ce qui n'a pas empêché Freixa d'assurer qu'accueillir Erling Håland (Borussia Dortmund) et Kylian Mbappé (Paris SG), «c'est possible».
«Si je ne suis pas élu, je suis sûr que Leo Messi ne restera pas au Barça»
«Le Barça a toujours eu les meilleurs. (...) Ce que je dis, c'est qu'avec les solutions que nous apportons durant notre campagne, le Barça pourra se renforcer lors du prochain mercato. Le Barça pourra faire les transferts qu'il a toujours faits», a-t-il avancé, optimiste. Ces quelques points de désaccords se sont cristallisés ensuite sur le cas Xavi. L'ancienne gloire du Barça, aujourd'hui à la tête d'Al-Sadd au Qatar, est annoncé comme tête de gondole par Font et Freixa. Ils se sont expliqués. «Xavi est un actif du Barça, il ne peut pas être exclusif, mais le travail qu'il a fait avec nous l'est», a lancé Font, qui le voit en directeur du football, repris par Laporta. «Tu en fais ton porte-drapeau alors qu'il l'a lui-même démenti. (...) Tu lui mets trop de pression», a-t-il lâché.
Et Freixa d'ajouter. «Nous parlons aussi avec Xavi, mais il ne veut pas être manager général. Il veut être sur le terrain», a-t-il laissé entendre en substance, pour déstabiliser son opposant et se targuer lui aussi de la filiation avec le maître à jouer de la Pep Team. L'avenir de Lionel Messi a également été un sujet intense lors de cet échange. Tous sont d'accord sur le fait que l'Argentin doit poursuivre sa carrière en Catalogne. Mais il y a des divergences. Font ne voudrait pas que l'on revienne sur une promesse qui lui a été faite par la précédente direction qu'il pourrait quitter le club. Laporta, lui, a été plus loin, s'avançant sans hésiter.
«Si je ne suis pas élu, je suis sûr que Leo Messi ne restera pas au Barça», a-t-il envoyé, pointant du doigt les relations froides entre Freixa et le clan Messi. «Messi n'a pas beaucoup apprécié l'ère Freixa. Ce dernier avait laissé entrevoir que Messi n'était pas indispensable», a-t-il taclé, démenti dans la foulée par son adversaire, sans grande conviction. «Mes relations avec les Messi sont très bonnes», s'est-il contenté de répondre, assurant, comme ses concurrents, avoir les reins solides financièrement pour répondre aux défis de la relance. Aux socios de se faire une idée et de choisir en leur âme et conscience, ce dimanche, lequel des trois devra relever le défi de remettre sur pied un FC Barcelone en énorme difficulté financière suite à la pandémie de Covid-19.