Le mouvement social et citoyen appelle les Sénégalais à agir contre la crise des valeurs et la dégradation des mœurs

La Convergence pour le changement des comportements et l’assainissement des mœurs au Sénégal et dans la Diaspora (ADDSD/CCCAD) est née pour combattre les fléaux (crimes crapuleux, agressions sauvages, franc-maçonnerie, pédophilie, proxénétisme, prostitutions, blanchiment d’argent…) qui gangrènent «notre société».

C’est la raison pour laquelle, son Président Cheikh Waly Seck a appelé les Sénégalais du Sénégal et de la Diaspora, ce samedi, au cours d’un point de presse tenu à Dakar, à se joindre à «ce noble combat» que compte mener le nouveau mouvement social et citoyen «Ande Défarât Djikoyi ci Sénégal ak Diaspora bi», qui est à «équidistance» du Pouvoir et de l’Opposition et qui est un cadre de rappel et de veille pour mettre un terme «à la kyrielle» de maux qui gangrènent notre société.

Selon M. Cheikh Waly Seck, économiste-planificateurs, les origines de cette dépravation des mœurs est liée à l’accentuation de la paupérisation des populations. Aussi, les parents ne sont pas épargnés dans ce phénomène. Selon lui, ils ne jouent plus leur rôle. C’est le cas des enseignants et de certains maîtres coraniques. «Chaque jour, on entend que tel ou tel enseignant ou tel maître coranique a violé son élève», a-t-il déploré avant de se demander : «Si les éducateurs font ces actes où allons-nous ? Toutefois, il a indiqué que la dépravation a été accentuée par la paupérisation qui a gagné la société ?

Ce mouvement qui entend mener une collaboration avec les autres mouvements citoyens créés au Sénégal et dans la Diaspora pour jouer un rôle de régulation et d’apaisement en vue d’asseoir une paix durable, préconise comme credo le sens du respect, de la tolérance, de l’union, de la solidarité, de la paix et de la concorde.

A noter que ce mouvement dirigé par M. Waly Seck a été créé le 22 mai 2010 à Washington après une rencontre entre les différents rassemblements des musulmans résidants aux USA qui réfléchissaient sur le comportement du musulman dans la société. «Après avoir constaté les différentes vilaines images de la société sénégalaise que nous voyions via le net, les imams et oulémas se sont réunis», a expliqué M. Seck