La finance islamique est encore très timide au niveau des pays africains notamment le Sénégal pourtant à majorité musulmane. Et le paradoxe réside du fait que ces pays en voie de développement auraient besoin de cette manne financière en dépit des expériences -encore timides- avec la banque islamique et la PAMECAS.
Un manque de volonté politique, dans ce sens, de la part de nos dirigeants sur un système de politique qui pourrait faciliter aux populations notamment celles en milieu rural, à accéder aux financements sans taux prohibitif, qui tournent toujours en rond, depuis la conférence de l’OCI. Notre pays regorge d’experts en finance qui ont des qualificatifs, mais le malheur est que le Sénégal, toujours accro à l’expertise française, est entrain d’attendre encore la France pour espérer décoller dans ce secteur.
Comment faire du Sénégal un « hup » de la finance islamique en Afrique de l’ouest ? Telle est l’ambition du leader du parti centriste Dooley Yaakaar, qui s’indigne du fait que les « experts en finance islamique de formation » sont laissés à la périphérie et qui fait qu’aujourd’hui le secteur est pollué par certains spécialistes « modèles France », formatés à l’économie occidentale, « ceux-la qui retardent la machine », qui tend de plus en plus à s’implanter au Sénégal, propose en parallèle que les deux composantes soient associées dans le but d’un développement économique basé sur de l’expertise confirmée.
En ce qui concerne le taux prohibitif des intérêts, Mansour Ndiaye reconnait l’échec financier patent du fort taux d’impayés. Pour la simple raison que les bénéficiaires confondent toujours financement et charité. Or « la finance islamique ne signifie pas charité. Même dans la jurisprudence de la charia, Dieu dit qu’il ne faut pas confier les richesses à des incapables ».
La finance islamique est plutôt une pratique objective qui repose sur des jeux d’intérêts qui permet à chacun de fluctufier seset est un outil, qui selon l’expert formateur en microfinance, mérite vraiment d’être connu et promu au Sénégal. Par conséquent, l’expert en finance islamique et non moins leader du parti politique UDR/Dooley Yaakar demande aux autorités étatiques du pays à faire des efforts de sensibilisation dans ce sens surtout en pensant à la réglementation du secteur.
« Il faut que notre pays soient informés de cette capacité de faire de la finance » a-t-il soutenu.
Maïmouna Faye
Journaliste
Attachée de presse du directeur du cabinet d’expertise en microfinance et leader du parti politique UDR/DOOLEY YAAKAAR (Union pour la démocratie et la réforme/Force de l’Espoir), M. Mansour Ndiaye
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