Idy avec ses avocats
L’épilogue ? Enfin presque, est-on tenté de pronostiquer. Le sulfureux dossier des chantiers de Thiès est en voie d’être définitivement tranché, et Idrissa Seck, sans doute, définitivement fixé sur sort. Selon des informations que Le Quotidien a glanées, le Parquet général a requis l’arrêt des poursuites contre l’ancien Premier ministre. Cette décision fait suite aux travaux de la Commission d’instruction de la Haute cour de justice qui avait fini par transmettre le dossier aux magistrats du Parquet général de la Cour de cassation, dirigé par Abdoulaye Gaye. Nos sources nous mettent en mesure d’affirmer que la Cour de cassation a motivé sa réquisition en s’appuyant sur la vacuité du dossier.
A l’heure actuelle, le dossier a été retourné à la commission d’instruction de la Haute cour de justice qui, elle, est présidée par Cheikh Tidiane Diakhaté, par ailleurs Premier président de la Cour d’Appel de Dakar.
Libéré le 7 février 2006 après 199 jours de prison, Idrissa Seck avait bénéficié d’un non lieu partiel à partir duquel une liberté provisoire lui avait été accordée. Par la suite, il a été plusieurs fois convoqué devant les magistrats chargés de l’instruction.
Dans cette même affaire, l’autre personnalité mise en cause était l’ancien ministre Salif Bâ, alors en charge de l’Habitat, de la Construction et du Patrimoine bâti, poursuivi et inculpé le 22 août 2005 «pour avoir procédé à des migrations de crédits de certains ministères dans des conditions illégales, causant un préjudice de plus de 22 milliards à l’Etat du Sénégal». Il a, finalement, bénéficié d’un non-lieu. Ce qui, d’après des praticiens du droit, présageait d’une évolution favorable de la situation judiciaire de monsieur Idrissa Seck. D’ailleurs, lors de l’interrogatoire de l’ex-ministre Bâ, l’arrêt rendu était prémonitoire : «L’argent qui a été débloqué pour les chantiers de Thiès y a été entièrement dépensé.»
Fort de tous ces éléments, le président du parti Rewmi, lors de sa dernière audition à la commission d’instruction au mois d’avril 2008, avait apostrophé le juge Cheikh Tidjane Diakhaté en ces termes : «Je ne comprends pas pourquoi je continue à comparaître devant vous. Car, vous avez déclaré dans l’arrêt délivrant un non-lieu total à Salif Bâ, que tout l’argent a été dépensé dans les chantiers de Thiès. Et vous continuez à me convoquer.»
Parallèlement à l’instruction de la Haute cour de justice, les juridictions ordinaires avaient incriminé l’entrepreneur Bara Tall dans la même affaire des chantiers de Thiès. Le patron de l’entreprise Jean Lefebvre avait été inculpé et placé sous mandat de dépôt pour surfacturation, entre autres motifs. Seulement, d’après l’avocat de M. Seck, Me Boucounta Diallo, «même s’il est prouvé qu’un entrepreneur a fait des surfacturations dans les travaux qu’on lui a confiés à Thiès, la preuve devrait alors être apportée que la responsabilité du Premier ministre qu’il a été est engagée». Cela veut dire, en langage moins juridique, que la partie civile devra établir la connexion qu’il y a entre M. Tall et M. Seck.
A l’heure actuelle, le dossier a été retourné à la commission d’instruction de la Haute cour de justice qui, elle, est présidée par Cheikh Tidiane Diakhaté, par ailleurs Premier président de la Cour d’Appel de Dakar.
Libéré le 7 février 2006 après 199 jours de prison, Idrissa Seck avait bénéficié d’un non lieu partiel à partir duquel une liberté provisoire lui avait été accordée. Par la suite, il a été plusieurs fois convoqué devant les magistrats chargés de l’instruction.
Dans cette même affaire, l’autre personnalité mise en cause était l’ancien ministre Salif Bâ, alors en charge de l’Habitat, de la Construction et du Patrimoine bâti, poursuivi et inculpé le 22 août 2005 «pour avoir procédé à des migrations de crédits de certains ministères dans des conditions illégales, causant un préjudice de plus de 22 milliards à l’Etat du Sénégal». Il a, finalement, bénéficié d’un non-lieu. Ce qui, d’après des praticiens du droit, présageait d’une évolution favorable de la situation judiciaire de monsieur Idrissa Seck. D’ailleurs, lors de l’interrogatoire de l’ex-ministre Bâ, l’arrêt rendu était prémonitoire : «L’argent qui a été débloqué pour les chantiers de Thiès y a été entièrement dépensé.»
Fort de tous ces éléments, le président du parti Rewmi, lors de sa dernière audition à la commission d’instruction au mois d’avril 2008, avait apostrophé le juge Cheikh Tidjane Diakhaté en ces termes : «Je ne comprends pas pourquoi je continue à comparaître devant vous. Car, vous avez déclaré dans l’arrêt délivrant un non-lieu total à Salif Bâ, que tout l’argent a été dépensé dans les chantiers de Thiès. Et vous continuez à me convoquer.»
Parallèlement à l’instruction de la Haute cour de justice, les juridictions ordinaires avaient incriminé l’entrepreneur Bara Tall dans la même affaire des chantiers de Thiès. Le patron de l’entreprise Jean Lefebvre avait été inculpé et placé sous mandat de dépôt pour surfacturation, entre autres motifs. Seulement, d’après l’avocat de M. Seck, Me Boucounta Diallo, «même s’il est prouvé qu’un entrepreneur a fait des surfacturations dans les travaux qu’on lui a confiés à Thiès, la preuve devrait alors être apportée que la responsabilité du Premier ministre qu’il a été est engagée». Cela veut dire, en langage moins juridique, que la partie civile devra établir la connexion qu’il y a entre M. Tall et M. Seck.
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