Le professeur Papa Sakho fait ce constat: «il y a un retard de planification urbaine». Présentant son exposé qui portait sur «planification urbaine et risques d’inondation» lors de la journée de réflexion sur les inondations à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) ce mardi 23 mars, il a expliqué que: «depuis toujours, les plans ont étaient en deçà de l’évolution des villes. L’exemple le plus patent c’est que si vous prenez le dernier Plan de Développement Urbain (PDU), il a un retard de 10 ans par rapport à la réalité de l’évolution urbaine». Et d’ajouter: «par rapport à ce retard c’est des solutions de planification, de rattrapage. On a eu par exemple les programmes de restructuration urbaines mais depuis Dalifort, Sam Sam on n’a plus de site parce que tout simplement c’était un programme financé par un bailleur. Quand le financement est fini, tout de suite le programme a commencé à battre de l’aile».
Revenant sur la gestion urbaine, l’expert de faire comprendre: «on parle d’inondation des périphéries urbaines mais ce ne sont pas que ces périphéries qui sont inondées. Il y a bien des espaces aménagés urbains qui sont aujourd’hui inondés. On a l’exemple de la cité bel vue. Mais ceci pose un problème de connaissance avant même la réalisation de ces infrastructures. Pour me résumer, en fait je dirais que planifier, gérer c’est d’abord connaître».
Papa Sakho a, en outre, indiqué que: «il n’y a pas eu de rupture dans la planification urbaine». Selon lui," quand on est arrivé aux indépendances, dans les programmes, les plans qui ont suivi, on n’a pas senti une approche qui est nationale, une approche qui est réfléchi d’établissements humains qui auront à grandir, qui auront à s’étaler et cela c’est la rupture".
Revenant sur la gestion urbaine, l’expert de faire comprendre: «on parle d’inondation des périphéries urbaines mais ce ne sont pas que ces périphéries qui sont inondées. Il y a bien des espaces aménagés urbains qui sont aujourd’hui inondés. On a l’exemple de la cité bel vue. Mais ceci pose un problème de connaissance avant même la réalisation de ces infrastructures. Pour me résumer, en fait je dirais que planifier, gérer c’est d’abord connaître».
Papa Sakho a, en outre, indiqué que: «il n’y a pas eu de rupture dans la planification urbaine». Selon lui," quand on est arrivé aux indépendances, dans les programmes, les plans qui ont suivi, on n’a pas senti une approche qui est nationale, une approche qui est réfléchi d’établissements humains qui auront à grandir, qui auront à s’étaler et cela c’est la rupture".