Lorsqu'Aliou Ndao a été interrogé sur la capacité du pool judiciaire financier à réussir là où la CREI a échoué, il a exprimé de sérieux doutes. Selon lui, "le pool ne pourra pas tout régler" en raison de ses limites structurelles. Il explique que le pool judiciaire financier ne pourra pas traiter l’enrichissement illicite, cette compétence ayant été transférée à l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC). Cette décision de retirer l’enrichissement illicite du champ de compétence du pool rend, selon lui, toute action efficace d’envergure encore plus difficile.
L'Enrichissement Illicite, un Jugement Mal Orchestré
Aliou Ndao, ancien procureur et président de la Cour de Répression de l'Enrichissement Illicite (CREI), s’est exprimé contre la dissolution de cette chambre judiciaire, qui était chargée de juger les crimes économiques. Selon lui, la CREI, instaurée par la loi 81-54 du 10 juillet 1981 sous le mandat du président Abdou Diouf, ne devrait pas disparaître.
"Je pense que cela a été une bonne chose d’avoir initié la traque des biens mal acquis. Ce que je déplore, c’est la fin de ce processus", a regretté Aliou Ndao. En 2012, la traque des biens mal acquis avait bien démarré, mais selon monsieur Ndao, elle a été politisée, ce qui a conduit à son échec. Il met donc en garde contre la possibilité d'un nouvel échec de la reddition des comptes, soulignant que le succès d’une telle initiative dépendra du fait que l’État laisse la justice faire son travail en toute indépendance.
L'Enrichissement Illicite, un Jugement Mal Orchestré
Aliou Ndao, ancien procureur et président de la Cour de Répression de l'Enrichissement Illicite (CREI), s’est exprimé contre la dissolution de cette chambre judiciaire, qui était chargée de juger les crimes économiques. Selon lui, la CREI, instaurée par la loi 81-54 du 10 juillet 1981 sous le mandat du président Abdou Diouf, ne devrait pas disparaître.
"Je pense que cela a été une bonne chose d’avoir initié la traque des biens mal acquis. Ce que je déplore, c’est la fin de ce processus", a regretté Aliou Ndao. En 2012, la traque des biens mal acquis avait bien démarré, mais selon monsieur Ndao, elle a été politisée, ce qui a conduit à son échec. Il met donc en garde contre la possibilité d'un nouvel échec de la reddition des comptes, soulignant que le succès d’une telle initiative dépendra du fait que l’État laisse la justice faire son travail en toute indépendance.