Le président sud-africain Jacob Zuma. Reuters / Mackson Wasamunu
Le mariage traditionnel zoulou devrait se dérouler dans la matinée à Nkandla, le village de Zouma, situé dans une partie très rurale de la région du Kwazulu-Natal. La cérémonie sera suivie de festivités pour lesquelles plusieurs vaches et chèvres ont déjà été sacrifiées.
Plusieurs centaines d’invités sont attendus, mais aucun media n’est autorisé. La présidence a demandé à la presse de respecter cette cérémonie familiale et privée après avoir, la semaine dernière, tenté de dissimuler la tenue de l’événement.
Une manière peut-être aussi de relancer le débat sur la polygamie de Zuma qui avait été au centre des discussions lors de la campagne pour la présidentielle d’avril 2009.
La polygamie, dans le cadre de mariages traditionnels, est cependant légale en Afrique du Sud depuis 1998. Dans les faits, Tobeka Madiba ne sera que la troisième femme de Zuma, puisque le président a divorcé en 1998 de Nkosazana Dlamini-Zuma, l’actuelle ministre de l'Intérieur et qu’une autre de ses épouses est décédée.
Cependant, il semble que le président sud-africain ne compte pas en rester là puisqu’il a, il y a quelques semaines, déjà payé la « lobola », la dot traditionnelle pour une sixième épouse.