Le président Macky Sall demande une mise en place d’une force africaine

Les 50 ans de la création de l’Organisation pour l’Unité Africaine (OUA) ont été célébrés ce samedi 25 mai 2013 à Addis-Abeba au siège de l’Union Africaine. Plus de 25 chefs d’Etat Africains y ont pris part de même que d’illustres personnalités comme le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, la présidente de l’Etat fédéral du Brésil, le Premier ministre du Jamaïque, entre autres. Le président de la République du Sénégal, Macky Sall a pris la parole dans cette assemblée pour inviter ses pairs africains à la mise en place d’une force africaine.



Le chef de l’Etat Sénégalais souhaiterait que les pays africains prennent eux même en charge leurs problèmes de sécurité. Devant ses homologues africains venus très nombreux assister au 50e anniversaire de l’OUA et de grandes personnalités sur la scène mondiale, Macky Sall a déclaré : «nous avons des défis parmi lesquels la paix et la sécurité qui sont urgents et importants». Selon le président sénégalais, «il est temps de disposer d’une véritable force africaine bien entrainée et bien équipée pour faire face aux menaces nouvelles qui transcendent les frontières. Nous devons régler cet impératif. Nous ne pourrons plus attendre la mise en place de la force en attente».
 
Le président de la République a, dans la même foulée, souligné qu’il nous «faut accélérer l’intégration, par ailleurs le développement et les échanges intra africain». Il a cité en exemple le NEPAD, qui de son avis, est comme «instrument de développement et d’intégration par des projets structurants qui nous relieront les uns des autres à travers le PIDA et de programmes agricoles communs. Nous devons faciliter l’échange par le libre circulation des biens et des personnes».
 
Le chef de l’Etat sénégalais refuse l’afro-pessimisme et rejette toute idée d’auto-flagellation. «50 ans après la naissance de l’Organisation de l’Unité Africaine, nous devons éviter l’auto-flagellation», a-t-il indiqué. Il a ajouté que «l’Afrique a marqué de grands pas. Il y a 50 ans encore près de la moitié de nos pays était sous le joug colonial. 50 ans après nous avons enregistré d’importants acquis : La décolonisation, le démantèlement de l’apartheid, l’établissement des bases de l’intégration avec l’OUA et l’Union Africaine. Mais le parachèvement de l’Unité africaine reste un objectif à atteindre». Le président Macky Sall d’insister : «Il nous faut garder intact le projet fédéral africain, c’est le seul moyen d’éviter la marginalisation de nos pays, de notre continent dans le monde des grands ensembles».
 


Dimanche 26 Mai 2013 05:33


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