"Ou ils déposent les armes, ou ils quittent le territoire", a déclaré Talabani, qui est kurde, lors d'une conférence de presse à Bagdad avec son homologue turc, Abdullah Gül.
Les séparatistes kurdes du PKK mènent des opérations en Turquie à partir de leurs bases du Nord irakien.
Gül, premier chef d'Etat turc à se rendre en Irak depuis plus de trente ans, a réclamé que les autorités irakiennes combattent le PKK, ajoutant que l'Irak pourrait alors compter sur "la coopération à 100%" de ses voisins.
"Avec la normalisation, l'Irak doit contrôler son territoire et ne pas tolérer que des terroristes y opèrent", a-t-il dit aux journalistes dans l'avion qui le conduisait à Bagdad.
Un porte-parole du gouvernement régional du Kurdistan, dans le nord de l'Irak, a précisé que le Premier ministre kurde, Nechirvan Barzani rencontrerait Gül à l'occasion de sa visite.
Après des années de relations tendues, la Turquie et le Kurdistan autonome irakien ont amorcé récemment un rapprochement qui s'est manifesté notamment par des échanges d'informations sur le PKK.
Lundi dernier, dans une interview au quotidien turc Sabah, Djalal Talabani a jugé "impossible" l'accession du Kurdistan irakien à l'indépendance.
Un Etat indépendant kurde en Irak ne pourrait survivre parce que ses voisins turc, iranien et syrien, qui abritent de fortes communautés kurdes, fermeraient leurs frontières, a-t-il expliqué.
Paul de Bendern, avec Chamal Akraoui à Irbil, version française Guy Kerivel et Jean-Stéphane Brosse
Les séparatistes kurdes du PKK mènent des opérations en Turquie à partir de leurs bases du Nord irakien.
Gül, premier chef d'Etat turc à se rendre en Irak depuis plus de trente ans, a réclamé que les autorités irakiennes combattent le PKK, ajoutant que l'Irak pourrait alors compter sur "la coopération à 100%" de ses voisins.
"Avec la normalisation, l'Irak doit contrôler son territoire et ne pas tolérer que des terroristes y opèrent", a-t-il dit aux journalistes dans l'avion qui le conduisait à Bagdad.
Un porte-parole du gouvernement régional du Kurdistan, dans le nord de l'Irak, a précisé que le Premier ministre kurde, Nechirvan Barzani rencontrerait Gül à l'occasion de sa visite.
Après des années de relations tendues, la Turquie et le Kurdistan autonome irakien ont amorcé récemment un rapprochement qui s'est manifesté notamment par des échanges d'informations sur le PKK.
Lundi dernier, dans une interview au quotidien turc Sabah, Djalal Talabani a jugé "impossible" l'accession du Kurdistan irakien à l'indépendance.
Un Etat indépendant kurde en Irak ne pourrait survivre parce que ses voisins turc, iranien et syrien, qui abritent de fortes communautés kurdes, fermeraient leurs frontières, a-t-il expliqué.
Paul de Bendern, avec Chamal Akraoui à Irbil, version française Guy Kerivel et Jean-Stéphane Brosse
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