Avant la guerre, plus de trois quarts des Palestiniens interrogés se disaient déjà favorables à sa démission. L'irruption du conflit entre Israël et le mouvement islamiste Hamas semble durcir encore l'opinion contre Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne, désormais inaudible et jugé déconnecté de son peuple.
Le processus de paix d'Oslo dont il a été le grand architecte en 1993 et qui était censé conduire à la création d'un État palestinien a beau être dans une impasse totale depuis plus de dix ans, Mahmoud Abbas s'accroche toujours à un règlement négocié du conflit israélo-palestinien.
Et ce malgré l'intensification de la colonisation israélienne qui morcelle la Cisjordanie, au point d'empêcher pratiquement la création d'un État palestinien continu et viable, malgré l'augmentation des violences entre l'armée israélienne et des groupes armés palestiniens et malgré la montée des exactions de colons juifs contre des civils palestiniens dans ce territoire occupé par Israël depuis 1967.
Le processus de paix d'Oslo dont il a été le grand architecte en 1993 et qui était censé conduire à la création d'un État palestinien a beau être dans une impasse totale depuis plus de dix ans, Mahmoud Abbas s'accroche toujours à un règlement négocié du conflit israélo-palestinien.
Et ce malgré l'intensification de la colonisation israélienne qui morcelle la Cisjordanie, au point d'empêcher pratiquement la création d'un État palestinien continu et viable, malgré l'augmentation des violences entre l'armée israélienne et des groupes armés palestiniens et malgré la montée des exactions de colons juifs contre des civils palestiniens dans ce territoire occupé par Israël depuis 1967.
Le 15 juillet 2022, lors d'une conférence de presse avec Joe Biden, Mahmoud Abbas "tend la main aux dirigeants israéliens pour réaliser la paix des braves"
Cette position tranche avec l'humeur d'une rue excédée par l'impuissance de Mahmoud Abbas et l'Autorité palestinienne face à un gouvernement israélien formé fin décembre par Benjamin Netanyahu grâce au soutien d'une extrême-droite partisane de la ligne dure face aux Palestiniens. Depuis le début de la guerre déclenchée le 7 octobre par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël, Mahmoud Abbas est resté très discret, alors que de nombreux Palestiniens, partisans du Hamas ou pas, saluaient sur les réseaux sociaux ce qu'ils considèrent comme une "défaite humiliante" d'Israël, et affichaient leur soutien au groupe.
Plus de 1 400 personnes ont été tuées côté israélien depuis le 7 octobre, en majorité des civils massacrés par le Hamas ce jour-là, selon les autorités israéliennes. Dans la bande de Gaza, au moins 4 385 Palestiniens ont été tués dans les bombardements incessants menés en représailles par l'armée israélienne, selon le dernier bilan des autorités locales. "Abbas, dégage !" Le 16 octobre, une déclaration publiée par l'agence officielle palestinienne dans laquelle Mahmoud Abbas affirmait que "les politiques et les actions du Hamas ne représentent pas le peuple palestinien" a suscité des réactions indignées, avant d'être retirée.
Le lendemain, la frappe d'origine contestée dans l'enceinte de l'hôpital Ahli Arab de Gaza, qui a fait des dizaines voire plusieurs centaines de morts, a déclenché des manifestations en Cisjordanie. À Ramallah, des centaines de Palestiniens ont protesté aux cris d'"Abbas, dégage ! Dégage !" avant d'être dispersés manu militari.
Cette position tranche avec l'humeur d'une rue excédée par l'impuissance de Mahmoud Abbas et l'Autorité palestinienne face à un gouvernement israélien formé fin décembre par Benjamin Netanyahu grâce au soutien d'une extrême-droite partisane de la ligne dure face aux Palestiniens. Depuis le début de la guerre déclenchée le 7 octobre par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël, Mahmoud Abbas est resté très discret, alors que de nombreux Palestiniens, partisans du Hamas ou pas, saluaient sur les réseaux sociaux ce qu'ils considèrent comme une "défaite humiliante" d'Israël, et affichaient leur soutien au groupe.
Plus de 1 400 personnes ont été tuées côté israélien depuis le 7 octobre, en majorité des civils massacrés par le Hamas ce jour-là, selon les autorités israéliennes. Dans la bande de Gaza, au moins 4 385 Palestiniens ont été tués dans les bombardements incessants menés en représailles par l'armée israélienne, selon le dernier bilan des autorités locales. "Abbas, dégage !" Le 16 octobre, une déclaration publiée par l'agence officielle palestinienne dans laquelle Mahmoud Abbas affirmait que "les politiques et les actions du Hamas ne représentent pas le peuple palestinien" a suscité des réactions indignées, avant d'être retirée.
Le lendemain, la frappe d'origine contestée dans l'enceinte de l'hôpital Ahli Arab de Gaza, qui a fait des dizaines voire plusieurs centaines de morts, a déclenché des manifestations en Cisjordanie. À Ramallah, des centaines de Palestiniens ont protesté aux cris d'"Abbas, dégage ! Dégage !" avant d'être dispersés manu militari.