Le jury du prix le plus prestigieux de la presse française, qui récompense chaque année le meilleur jeune reporter (moins de 40 ans) de l'année, avait choisi la capitale tunisienne pour marquer "sa solidarité et son amitié avec les médias libres appelés à naître" en Tunisie.
"Nous tous, journalistes du prix Albert Londres, avons suivi avec passion la révolution tunisienne", a lancé la présidente du jury, Annick Cojean (Le Monde). "Nous avons lu, entendu, observé, jour après jour, les révoltes, les manifestations, la conquête de la liberté et de la dignité".
Parmi les 50 candidatures présentées pour le prix de l'écrit les 23 membres du jury ont élu Emmanuel Duparcq, 37 ans, auteur de plusieurs reportages au Pakistan et en Afghanistan, au troisième tour de scrutin.
Entré à l'Agence France Presse en 1999 après des études d'histoire et de journalisme, Emmanuel Duparcq a été correspondant en Afghanistan en 2005, puis en Côte d'Ivoire, et en Irak, avant de s'installer au Pakistan en 2010.
Sa série de reportages, dont aucun n'a été effectué au sein des forces armées occidentales, décrit de l'intérieur le système de soutien et les réseaux des talibans qui, moribonds en 2005, ont aujourd'hui infiltré les deux-tiers de l'Afghanistan et des régions entières du Pakistan.
"Je souhaite dédier ce prix à nos deux confrères de France Télévision, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier qui sont retenus en otage en Afghanistan depuis 501 jours, sans oublier tous mes collègues de l’AFP et plus particulièrement nos journalistes afghans et pakistanais", a dit Emmanuel Duparcq avant de lire deux extraits de ses reportages.
Dans un communiqué, le pdg de l'AFP, Emmanuel Hoog, a assuré que ce prix est "un honneur et un grand bonheur qui rejaillit sur toutes les équipes de l’AFP".
"Le prix Albert Londres qui consacre le travail remarquable d’Emmanuel Duparcq vient au moment même où l’actualité internationale depuis six mois n’a jamais été aussi exceptionnelle. Les reportages ont été écrits en français et diffusés dans le monde entier. Accompagnés de photos et de vidéos, ils témoignent d’un accélérateur formidable de notre production multimédia".
David André, réalisateur indépendant, a été récompensé, parmi les 35 candidatures proposées pour l'audiovisuel, pour son film de 80 minutes diffusé sur France 2 intitulé "Une peine infinie, histoire d'un condamné à mort".
Il est revenu, en 2009, dans l'Oklahoma, dix ans après l'exécution dans cet Etat du sud des Etats-Unis de Sean Sellers, condamné à mort à seize ans pour un triple meurtre.
Interrogeant le procureur, les gardiens, la famille, le bourreau, il découvre que les protagonistes du drame ne peuvent oublier. Ils ont, eux aussi, été condamnés à "une peine infinie".
"La peine de mort est un poison qui contamine tout", a-t-il dit, appelant les Tunisiens, à l'heure d'écrire une nouvelle constitution, à la rejeter.
Représentant les autorités tunisiennes le ministre du tourisme, Mehdi Houas, a remercié l'association Albert Londres d'avoir choisi Tunis pour décerner son prix cette année. "C'est un hommage et un grand honneur que vous faites aux Tunisiens qui se sont battus pour que le pays change", a-t-il dit, sur la grande scène du théâtre.
"Nous tous, journalistes du prix Albert Londres, avons suivi avec passion la révolution tunisienne", a lancé la présidente du jury, Annick Cojean (Le Monde). "Nous avons lu, entendu, observé, jour après jour, les révoltes, les manifestations, la conquête de la liberté et de la dignité".
Parmi les 50 candidatures présentées pour le prix de l'écrit les 23 membres du jury ont élu Emmanuel Duparcq, 37 ans, auteur de plusieurs reportages au Pakistan et en Afghanistan, au troisième tour de scrutin.
Entré à l'Agence France Presse en 1999 après des études d'histoire et de journalisme, Emmanuel Duparcq a été correspondant en Afghanistan en 2005, puis en Côte d'Ivoire, et en Irak, avant de s'installer au Pakistan en 2010.
Sa série de reportages, dont aucun n'a été effectué au sein des forces armées occidentales, décrit de l'intérieur le système de soutien et les réseaux des talibans qui, moribonds en 2005, ont aujourd'hui infiltré les deux-tiers de l'Afghanistan et des régions entières du Pakistan.
"Je souhaite dédier ce prix à nos deux confrères de France Télévision, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier qui sont retenus en otage en Afghanistan depuis 501 jours, sans oublier tous mes collègues de l’AFP et plus particulièrement nos journalistes afghans et pakistanais", a dit Emmanuel Duparcq avant de lire deux extraits de ses reportages.
Dans un communiqué, le pdg de l'AFP, Emmanuel Hoog, a assuré que ce prix est "un honneur et un grand bonheur qui rejaillit sur toutes les équipes de l’AFP".
"Le prix Albert Londres qui consacre le travail remarquable d’Emmanuel Duparcq vient au moment même où l’actualité internationale depuis six mois n’a jamais été aussi exceptionnelle. Les reportages ont été écrits en français et diffusés dans le monde entier. Accompagnés de photos et de vidéos, ils témoignent d’un accélérateur formidable de notre production multimédia".
David André, réalisateur indépendant, a été récompensé, parmi les 35 candidatures proposées pour l'audiovisuel, pour son film de 80 minutes diffusé sur France 2 intitulé "Une peine infinie, histoire d'un condamné à mort".
Il est revenu, en 2009, dans l'Oklahoma, dix ans après l'exécution dans cet Etat du sud des Etats-Unis de Sean Sellers, condamné à mort à seize ans pour un triple meurtre.
Interrogeant le procureur, les gardiens, la famille, le bourreau, il découvre que les protagonistes du drame ne peuvent oublier. Ils ont, eux aussi, été condamnés à "une peine infinie".
"La peine de mort est un poison qui contamine tout", a-t-il dit, appelant les Tunisiens, à l'heure d'écrire une nouvelle constitution, à la rejeter.
Représentant les autorités tunisiennes le ministre du tourisme, Mehdi Houas, a remercié l'association Albert Londres d'avoir choisi Tunis pour décerner son prix cette année. "C'est un hommage et un grand honneur que vous faites aux Tunisiens qui se sont battus pour que le pays change", a-t-il dit, sur la grande scène du théâtre.
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