La démocratie est un bienfait, elle est juste entourée de mauvais amis.
Notre engagement politique ne saurait être réduit « à sa plus simple expression » par les caprices d’un prince en fin de règne. Jamais dans l’histoire du Sénégal, un leader politique, en l’occurrence Ousmane Sonko, n’a fait l’objet d’un tel acharnement politico-judiciaire. Aujourd’hui, sans complexe, toutes les institutions de l’État sont instrumentalisées pour écarter le principal opposant Sénégalais à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Et ceci sous le regard apathique d’une partie de la classe politique et de la société civile.
Le dernier acte posé en ce sens est le refus de la DGE (Direction Générale des Élections), une administration a priori neutre dans le processus électoral, de délivrer les fiches de parrainages au mandataire du candidat Ousmane Sonko.
Notre leader est placé sous mandat de dépôt depuis juillet à la Prison de Sébikhotane admis au Pavillon Téranga de l’Hôpital Principal de Dakar à la suite d’une grève de la faim entamée dès sa mise en détention. Une situation inacceptable, car ses droits fondamentaux sont bafoués depuis 2021 sur les différents dossiers judiciaires le concernant.
Cet acte posé par la DGE s’inscrit en porte-à-faux de la loi électorale. Birame SENE, directeur de la formation et de la communication à la Direction Générale des Élections avait d’ailleurs précisé que : « La DGE ne gère pas le dépôt de dossier de candidature, c'est au Conseil constitutionnel de le faire ». Sans aucune base juridique, c’est un acte politique sans doute commanditée par le ministère de l’Intérieur dont les pratiques antidémocratiques sont connues de tous.
Dans l’opposition politique et les mouvements de la société civile, beaucoup de voix s’élèvent pour émettre des doutes sur la capacité d’Antoine Diome, actuel ministre de l’Intérieur, à organiser une élection présidentielle libre et transparente.
Nous souscrivons parfaitement à ces réserves, d’autant plus que nous considérons que sa responsabilité est engagée à la suite des évènements de Mars 2021 et Juin 2023. Dès le début de l’acharnement politico-judiciaire dont fait l’objet le PASTEF, nous avons choisi la voie de la résistance.
Face à une justice manifestement soumise à l’exécutif, une administration ignorant les principes de base de la liberté et de la démocratie pour faire plaisir à une hiérarchie dont les ordres sont manifestement illégaux, résister un bien plus qu’un droit, mais un DEVOIR citoyen.
En ce moment, le parrainage est devenu un sujet de préoccupation brûlante et beaucoup de citoyens sont en émoi face à la manière dont les institutions chargées de l’organisation des élections gèrent le processus électoral face à l’opposition. Nous estimons que toute tentative de manipulation ou de déséquilibre nuit de fait à l’intégrité du processus démocratique.
Fustiger cette situation donne du sens à notre engagement politique auprès du PASTEF : celui du respect des principes de base de la démocratie et des droits de l’homme. Aujourd’hui, la dérive autocratique du régime de Macky SALL est clairement assumée et Ousmane SONKO symbolise, à lui seul, la résistance sous toutes ses formes contre cette violence institutionnalisée.
Une élection présidentielle sans Ousmane Sonko perdrait toute légitimité, car elle reposerait sur l’élimination du leader politique le plus populaire. Le choix de plusieurs millions de Sénégalais se retrouverait ainsi baisée. Restons debout et faisons face à cette énième forfaiture honteusement exécutée par une justice et une administration couchées.
𝗔𝗹𝗶𝗼𝘂𝗻𝗲 𝗞𝗘𝗕𝗘
𝘊𝘢𝘥𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘗𝘢𝘴𝘵𝘦𝘧, 𝘝𝘪𝘤𝘦-coordonnateur 𝘗𝘢𝘴𝘵𝘦𝘧 𝘉𝘰𝘳𝘥𝘦𝘢𝘶𝘹
𝘙𝘦𝘴𝘱𝘰𝘯𝘴𝘢𝘣𝘭𝘦 𝘥𝘶 𝘴𝘰𝘶𝘴-𝘤𝘰𝘮𝘮𝘪𝘴𝘴𝘢𝘳𝘪𝘢𝘵 𝘛𝘳𝘢𝘷𝘢𝘪𝘭 𝘌𝘮𝘱𝘭𝘰𝘪
𝘌𝘵 𝘙𝘦́𝘧𝘰𝘳𝘮𝘦 𝘥𝘦 𝘭’𝘢𝘥𝘮𝘪𝘯𝘪𝘴𝘵𝘳𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘶 𝘮𝘰𝘶𝘷𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵
𝘥𝘦𝘴 𝘤𝘢𝘥𝘳𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘋𝘪𝘢𝘴𝘱𝘰𝘳𝘢