Un débat intéressant qui s'agite au cœur de la politique de changement de paradigme que veut instaurer le nouveau régime en place s'invite au niveau des politiques d'inclusion sociales et professionnelles de minorités arabisantes longtemps laissées en rade par la fonction publique et pris à bras le corps directement à partir du palais de la république. De la vaste toile des défis humains, émerge la quête d’intégration de quelques-uns et pas des moindres.
Pour ceux- là, qu’ils soient en situation de précarité professionnelle ou en situation de handicap, il s’agit tel un phénix, de renaître de ses propres épreuves et de tracer ainsi, de victoire en victoire, son chemin de vie. A ces difficultés d’ordre social s’ajoutent celles liées à l’insertion professionnelle.
Les personnes en situation de handicap sont souvent la cible du rejet lors des procédures de recrutement, qu’il s’agisse d’un emploi ou d’une formation. Cette discrimination et cette stigmatisation reflètent souvent une ignorance de la nature et de l’étendue de la notion de handicap.
L'insertion sociale et professionnelle des jeunes : une bombe à retardement
Des décennies qu'on s’interrogeait sur les modalités d’inertion d’une jeunesse qui grinçait fortement des dents sur sa non reconnaissance dans l’espace public, dans le champ politique et de l'insertion professionnelle et qui dénonçait déjà les réalités et la violence de sa relégation.
Au-delà de ces segments spécifiques de corps social, aborder cette question de manière globale éclaire donc la manière dont les différentes facettes d’une existence interagissent et influent sur le parcours vers l'autonomie sociale et la réussite professionnelle. L’accompagnement vers l’autonomie englobe plusieurs axes.
Si la formation doit être conçue en tenant compte des besoins du marché du travail local, les relations avec les entreprises permettent, outre d'identifier les compétences et qualifications recherchées par les employeurs, d’offrir des opportunités d'emploi directement liées aux formations dispensées.
D'autre part, les entreprises peuvent jouer un rôle actif dans le placement des jeunes diplômés sur le marché du travail.
Enfin, les jeunes peuvent établir des contacts et réseauter avec des professionnels du secteur grâce aux relations avec les entreprises avant de choisir leur formation.
Un Observatoire de l'insertion socio-professionnelle pour protéger, anticiper et innover
L'Observatoire se définit comme un livrable, produit d’un processus systématique visant à collecter, analyser et exploiter des informations pertinentes pour prendre des décisions stratégiques dans un environnement économique compétitif. Dans ces conditions, concevoir et déployer un Observatoire revêt une importance cruciale.
L’Observatoire permet à la fois d'anticiper les besoins du marché du travail en identifiant les tendances émergentes, les compétences recherchées et les opportunités d'emploi et ceux du marché du conseil en évolution professionnelle en identifiant les opportunités et les menaces, en particulier celles incarnés par les acteurs présents, les nouveaux entrants et les évolutions du marché.
En collectant et en analysant efficacement les données sur le marché de l'emploi et des compétences, l'Observatoire peut aussi aider à optimiser l'allocation des ressources matérielles et humaines disponibles pour assurer la pérennité de sa structure et des acteurs qui l’animent en se démarquant de ses concurrents sur le marché du conseil en évolution professionnelle par une approche unique et différenciante : l’accompagnement global adossé à une communication qui sait dire et faire agir.
Rien ne sert de savoir-faire sans faire savoir
La sensibilisation et la mobilisation des parties prenantes à l’accompagnement social et à l’insertion professionnelle s’appuie donc sur une communication externe efficace portée par des professionnels ou des ambassadeurs.
La prise en compte des compétences personnelles et des talents individuels de chacun constitue un socle essentiel, quel qu’ait pu être le parcours éducatif et scolaire. Un bilan de compétences approfondi permet ainsi d'identifier les forces de chaque segment, favorisant une orientation professionnelle en adéquation avec ses compétences et appétences.
L'innovation démocratique est partie pour connaître un réel dynamisme
Cette question émergente de l'inclusion socio-professionnelle est un lieu d'affrontement des discours qui portent sur la politique et dont l'enjeu est la maîtrise de l'interprétation politique de la situation.
Cette définition insiste sur l'idée d'interaction de discours contradictoires tenus par des acteurs qui n'ont ni le même statut, ni la même légitimité, mais qui de par leurs positions respectives dans l'espace public constituent en réalité la condition de fonctionnement de la démocratie de masse.
Il reste à voir si ces nouvelles politiques d'inclusion des différentes couches et minorités sociales et professionnelles s’articuleront avec des consensus larges et des mobilisations sociales pour produire des changements politiques, permettant de revitaliser la démocratie. Ou bien ne seront-ils que des gadgets faisant débattre les citoyens en vain, déconnectés de toute influence réelle sur les décisions politiques ?
Si l’enjeu de leur institutionnalisation sur le long terme reste crucial, les politiques publiques ne sauraient se limiter aux délibérations d’une poignée de citoyens, qu’ils soient élus ou tirés au sort ; le reste du corps civique doit lui aussi avoir voix au chapitre et prendre part au débat.
Penser la démocratie au sein de groupes sociaux hétéroclites implique de prendre en considération ses différentes facettes, au lieu de vouloir répliquer une « recette » sans laisser place à l’inventivité. Cela implique également de s’inspirer des expérimentations prospectives chez nos voisins et passées – mais en allant plus loin et en expérimentant de nouvelles pratiques –, de rouvrir l’imagination démocratique et de montrer que de nombreuses alternatives sont possibles pour répondre aux défis de l'inclusion sociale sans précédent auxquels nous devons faire face.
Par khady GADIAGA
Pour ceux- là, qu’ils soient en situation de précarité professionnelle ou en situation de handicap, il s’agit tel un phénix, de renaître de ses propres épreuves et de tracer ainsi, de victoire en victoire, son chemin de vie. A ces difficultés d’ordre social s’ajoutent celles liées à l’insertion professionnelle.
Les personnes en situation de handicap sont souvent la cible du rejet lors des procédures de recrutement, qu’il s’agisse d’un emploi ou d’une formation. Cette discrimination et cette stigmatisation reflètent souvent une ignorance de la nature et de l’étendue de la notion de handicap.
L'insertion sociale et professionnelle des jeunes : une bombe à retardement
Des décennies qu'on s’interrogeait sur les modalités d’inertion d’une jeunesse qui grinçait fortement des dents sur sa non reconnaissance dans l’espace public, dans le champ politique et de l'insertion professionnelle et qui dénonçait déjà les réalités et la violence de sa relégation.
Au-delà de ces segments spécifiques de corps social, aborder cette question de manière globale éclaire donc la manière dont les différentes facettes d’une existence interagissent et influent sur le parcours vers l'autonomie sociale et la réussite professionnelle. L’accompagnement vers l’autonomie englobe plusieurs axes.
Si la formation doit être conçue en tenant compte des besoins du marché du travail local, les relations avec les entreprises permettent, outre d'identifier les compétences et qualifications recherchées par les employeurs, d’offrir des opportunités d'emploi directement liées aux formations dispensées.
D'autre part, les entreprises peuvent jouer un rôle actif dans le placement des jeunes diplômés sur le marché du travail.
Enfin, les jeunes peuvent établir des contacts et réseauter avec des professionnels du secteur grâce aux relations avec les entreprises avant de choisir leur formation.
Un Observatoire de l'insertion socio-professionnelle pour protéger, anticiper et innover
L'Observatoire se définit comme un livrable, produit d’un processus systématique visant à collecter, analyser et exploiter des informations pertinentes pour prendre des décisions stratégiques dans un environnement économique compétitif. Dans ces conditions, concevoir et déployer un Observatoire revêt une importance cruciale.
L’Observatoire permet à la fois d'anticiper les besoins du marché du travail en identifiant les tendances émergentes, les compétences recherchées et les opportunités d'emploi et ceux du marché du conseil en évolution professionnelle en identifiant les opportunités et les menaces, en particulier celles incarnés par les acteurs présents, les nouveaux entrants et les évolutions du marché.
En collectant et en analysant efficacement les données sur le marché de l'emploi et des compétences, l'Observatoire peut aussi aider à optimiser l'allocation des ressources matérielles et humaines disponibles pour assurer la pérennité de sa structure et des acteurs qui l’animent en se démarquant de ses concurrents sur le marché du conseil en évolution professionnelle par une approche unique et différenciante : l’accompagnement global adossé à une communication qui sait dire et faire agir.
Rien ne sert de savoir-faire sans faire savoir
La sensibilisation et la mobilisation des parties prenantes à l’accompagnement social et à l’insertion professionnelle s’appuie donc sur une communication externe efficace portée par des professionnels ou des ambassadeurs.
La prise en compte des compétences personnelles et des talents individuels de chacun constitue un socle essentiel, quel qu’ait pu être le parcours éducatif et scolaire. Un bilan de compétences approfondi permet ainsi d'identifier les forces de chaque segment, favorisant une orientation professionnelle en adéquation avec ses compétences et appétences.
L'innovation démocratique est partie pour connaître un réel dynamisme
Cette question émergente de l'inclusion socio-professionnelle est un lieu d'affrontement des discours qui portent sur la politique et dont l'enjeu est la maîtrise de l'interprétation politique de la situation.
Cette définition insiste sur l'idée d'interaction de discours contradictoires tenus par des acteurs qui n'ont ni le même statut, ni la même légitimité, mais qui de par leurs positions respectives dans l'espace public constituent en réalité la condition de fonctionnement de la démocratie de masse.
Il reste à voir si ces nouvelles politiques d'inclusion des différentes couches et minorités sociales et professionnelles s’articuleront avec des consensus larges et des mobilisations sociales pour produire des changements politiques, permettant de revitaliser la démocratie. Ou bien ne seront-ils que des gadgets faisant débattre les citoyens en vain, déconnectés de toute influence réelle sur les décisions politiques ?
Si l’enjeu de leur institutionnalisation sur le long terme reste crucial, les politiques publiques ne sauraient se limiter aux délibérations d’une poignée de citoyens, qu’ils soient élus ou tirés au sort ; le reste du corps civique doit lui aussi avoir voix au chapitre et prendre part au débat.
Penser la démocratie au sein de groupes sociaux hétéroclites implique de prendre en considération ses différentes facettes, au lieu de vouloir répliquer une « recette » sans laisser place à l’inventivité. Cela implique également de s’inspirer des expérimentations prospectives chez nos voisins et passées – mais en allant plus loin et en expérimentant de nouvelles pratiques –, de rouvrir l’imagination démocratique et de montrer que de nombreuses alternatives sont possibles pour répondre aux défis de l'inclusion sociale sans précédent auxquels nous devons faire face.
Par khady GADIAGA