"Les Conditions carcérales et morts en détention
Le problème de la surpopulation carcérale persiste et les conditions de vie dans
les établissements pénitentiaires étaient toujours très éprouvantes. Au moins
quatre personnes sont mortes en détention ; deux d’entre elles se seraient
pendues.
Des dizaines d’autres étaient maintenues en détention pour de longues
périodes dans l’attente de leur procès pour des accusations liées au terrorisme.
Le procès de l’imam Alioune Badara Ndao s’est ouvert le 27 décembre, alors
que cet homme avait déjà passé plus de deux ans en détention pour plusieurs
chefs d’inculpation, notamment « actes de terrorisme » et « apologie du
terrorisme ». Il n’a pas pu bénéficier du traitement médical dont il avait besoin
en dépit de la détérioration de son état de santé.
Droits des enfants
En juillet, Human Rights Watch a signalé que sur les 1500 enfants arrachés à la
rue entre juillet 2016 et mars 2017, plus d’un millier étaient retournés dans
leur internat coranique traditionnel. Ils en avaient été retirés dans le cadre
d’une initiative gouvernementale de 2016 destinée à les protéger de la
mendicité forcée et d’autres mauvais traitements infligés par les maîtres
coraniques. La plupart de ces établissements n’ont fait l’objet d’aucun contrôle
officiel et de nombreux enfants ont été renvoyés de force dans la rue pour y
mendier. Très peu d’enquêtes ou de poursuites visant les auteurs de ces
agissements ont été ouvertes."
Tiré du rapport Amnesty International 2017-2018
Le problème de la surpopulation carcérale persiste et les conditions de vie dans
les établissements pénitentiaires étaient toujours très éprouvantes. Au moins
quatre personnes sont mortes en détention ; deux d’entre elles se seraient
pendues.
Des dizaines d’autres étaient maintenues en détention pour de longues
périodes dans l’attente de leur procès pour des accusations liées au terrorisme.
Le procès de l’imam Alioune Badara Ndao s’est ouvert le 27 décembre, alors
que cet homme avait déjà passé plus de deux ans en détention pour plusieurs
chefs d’inculpation, notamment « actes de terrorisme » et « apologie du
terrorisme ». Il n’a pas pu bénéficier du traitement médical dont il avait besoin
en dépit de la détérioration de son état de santé.
Droits des enfants
En juillet, Human Rights Watch a signalé que sur les 1500 enfants arrachés à la
rue entre juillet 2016 et mars 2017, plus d’un millier étaient retournés dans
leur internat coranique traditionnel. Ils en avaient été retirés dans le cadre
d’une initiative gouvernementale de 2016 destinée à les protéger de la
mendicité forcée et d’autres mauvais traitements infligés par les maîtres
coraniques. La plupart de ces établissements n’ont fait l’objet d’aucun contrôle
officiel et de nombreux enfants ont été renvoyés de force dans la rue pour y
mendier. Très peu d’enquêtes ou de poursuites visant les auteurs de ces
agissements ont été ouvertes."
Tiré du rapport Amnesty International 2017-2018