Dimanche dernier, le souverain marocain, saisissant l'occasion de l'élection présidentielle algérienne, a adressé un message de félicitation au nouveau président Abdelmajid Tebboune. Et il l'a appelé à renouer le dialogue ainsi qu'à ouvrir « une nouvelle page basée sur une confiance mutuelle et un dialogue constructif ».
Depuis 2018, c'est la troisième fois que Mohamed VI adresse un pareil message au pouvoir algérien.
Les relations entre le Maroc et l'Algérie sont, depuis des décennies, empoisonnées par la question du Sahara occidental. Alger soutient militairement et financièrement les indépendantistes du Polisario et le droit à l'autodétermination. Rabat veux donner une autonomie étendue aux Sahraouis mais dans le cadre de la souveraineté marocaine.
En 1994, les relations se sont encore dégradées après l'attentat de l'hôtel Atlas-Asni à Marrakech, qui a fait 37 morts et qui a été attribué aux Algériens.
Peu d'optimisme
Cet incident a conduit à la fermeture des frontières entre les deux pays voisins. Le Maroc a alors imposé des visas aux Algériens.
Tous les ans, à la date anniversaire de la fermeture de cette frontière, la population des deux côtés manifeste pour une réouverture, sans succès.
La question des relations entre les deux pays a refait surface depuis la chute du président Bouteflika. Mais selon plusieurs observateurs, le nouveau président algérien Abdelmadjid Tebboune est très proche de l'institution militaire qui n'est pas prête à lâcher le Polisario. Les récentes déclarations du président Tebboune n'augurent pas d'une éventuelle amélioration des relations.
Depuis 2018, c'est la troisième fois que Mohamed VI adresse un pareil message au pouvoir algérien.
Les relations entre le Maroc et l'Algérie sont, depuis des décennies, empoisonnées par la question du Sahara occidental. Alger soutient militairement et financièrement les indépendantistes du Polisario et le droit à l'autodétermination. Rabat veux donner une autonomie étendue aux Sahraouis mais dans le cadre de la souveraineté marocaine.
En 1994, les relations se sont encore dégradées après l'attentat de l'hôtel Atlas-Asni à Marrakech, qui a fait 37 morts et qui a été attribué aux Algériens.
Peu d'optimisme
Cet incident a conduit à la fermeture des frontières entre les deux pays voisins. Le Maroc a alors imposé des visas aux Algériens.
Tous les ans, à la date anniversaire de la fermeture de cette frontière, la population des deux côtés manifeste pour une réouverture, sans succès.
La question des relations entre les deux pays a refait surface depuis la chute du président Bouteflika. Mais selon plusieurs observateurs, le nouveau président algérien Abdelmadjid Tebboune est très proche de l'institution militaire qui n'est pas prête à lâcher le Polisario. Les récentes déclarations du président Tebboune n'augurent pas d'une éventuelle amélioration des relations.