Le secrétaire général Ban Ki-moon. REUTERS

Le quartier général de la Rénamo, l'ex-rébellion mozambicaine, a été bombardé par l'armée lundi dernier, ce qui a fait monter d'un cran la tension entre l'ancien mouvement rebelle et le pouvoir. Depuis, Afonso Dhlakama, le chef de la Renamo, a pris la fuite et son mouvement a déclaré caduque l'accord de paix signé en 1992. En tournée dans la province de Sofala pour les élections locales du mois prochain, région où les incidents se sont déroulés, le président Armando Guebuza est revenu sur les derniers évènements. Selon lui, c'est l'armée qui s'est fait tirer dessus et elle a riposté, mais il appelle la Renamo au dialogue.



Le président mozambicain Armando Guebuza. Reuters/Grant Lee Neuenburg
Armando Guebuza
Président du Mozambique

"Depuis quelques temps lorsque nos frères de la Renamo voient nos troupes, ils leur tirent dessus. Bien évidemment, nos troupes ne peuvent rester l'arme au pied, ils tirent aussi, mais pour se défendre. Et c'est ce qui s'est passé également il y a peu de temps à Gorongosa. Le 17, on a tiré sur notre armée sur la route de Gorongosa, et nos troupes ont répondu. Le soir on a essuyé de nouveaux coups de feu. Après tout c'est le peuple qui en sort perdant, et nous aimons notre peuple, nous travaillons pour notre peuple. C'est pour ça que votre gouvernement, le gouvernement du Mozambique, en dépit de ces provocations, continue d'essayer de résoudre le problème par le biais du dialogue. J'en appelle même à ceux qui sont dans le maquis, là où ils ne devraient pas se trouver, qu'ils viennent afin que l'on parle. On veut que notre peuple qui est là n'en sorte pas perdant."

Source : Rfi.fr

 

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Dépéche

Jeudi 24 Octobre 2013 11:18


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