Le sénateur Charles a annoncé sa volonté de « quitter le Parti démocratique Sénégalais et de mettre à ses activités politiques ». Une décision qu’il a confirmé hier, suite au coup de fil du journal Direct Info. Selon lui, « il n’est plus possible de cohabiter avec des gens qui te traitent de menteur ou de comploteur ».
C’est une nouvelle qui a sonné comme une secousse tellurique au courant de l’émission « Eutou politique » d’avant-hier à travers les ondes de la radio Oxy-Jeunes. Intégrant le Parti démocratique sénégalais (Pds) dans les années « 88 », Charles Mendy avait décidé, dit-il « de rejoindre le Pape du sopi ». Ce dernier soutient « avoir cru aux valeurs cardinales qui régissaient ledit parti ». Décidé à accompagner l’ex-président de la République et secrétaire général du Pds Me Wade, Charles Mendy finit part être nommé Sénateur. Entre temps de l’eau a coulé sous les ponts. Des collectivités locales perdues en 2009 dont celle de Wakhinane, son fief. Ainsi, l’année 2012 sera celle des difficultés, émaillées de fissures et autres scissions entre responsables de la banlieue, particulièrement dans la commune de Wakhinane nimzatt. Des responsables qui se regardaient en chiens de faïence. Ce qui leur fera perdre trois communes pour en conserver deux au premier tour. Lors des législatives, des responsables avaient décidé de rejoindre « Bokk guiss guiss ». Suffisant pour que Ch. Mendy mette sur pied le mouvement, le 13 mai 2012, « Goré bokk tokk » avec à ses côtés Woré Sarr et Cie. « Ce n’est pas normal que des gens quittent le navire bleu au moment où il prend de l’eau. C’est malhonnête de leur part. C’est de la traitrise », avait-il accusé. Très en verve, le sénateur tonne : « j’ai un code d’honneur que j’ai toujours respectée et que je continuerai à respecter. J’ai accompagné Me Wade, mais je me suis rendu compte que des gens me considèrent comme un voleur et un comploteur. Or je n’en suis pas un des deux ». Et pourtant, poursuit le sénateur et responsable politique à Wakhinane, « il y a des gens qui sont malhonnêtes. Je ne peux pas accepter que des gens me parlent mal à cause de la politique. Mais je suis fier de moi ». Avec cette décision, ceci risque de porter un coup au Parti démocratique sénégalais (Pds) qui traverse une zone de turbulence depuis que le régime de Wade n’est plus au pinacle. Autre grief qui semble rester à travers la gorge du sénateur, est le non reconnaissance du travail abattu par ceux qui sont sur le terrain. « Des gens qui mouillent le maillot ne sont jamais récompensés. C’est, toujours le contraire. Et maintenant, d’aucuns cherchent à vous emballer dans des combines, ce que je ne peux accepter ».
La politique, considère Charles Mendy, n’est pas une profession, mais une passion et qui demande un engagement envers le peuple. Mr Mendy soutient être à la disposition des populations en mettant de côté la politique. « J’ai un honneur à préserver », conclut-il.
Abdoul K. Diop (correspondant dans la banlieue)
C’est une nouvelle qui a sonné comme une secousse tellurique au courant de l’émission « Eutou politique » d’avant-hier à travers les ondes de la radio Oxy-Jeunes. Intégrant le Parti démocratique sénégalais (Pds) dans les années « 88 », Charles Mendy avait décidé, dit-il « de rejoindre le Pape du sopi ». Ce dernier soutient « avoir cru aux valeurs cardinales qui régissaient ledit parti ». Décidé à accompagner l’ex-président de la République et secrétaire général du Pds Me Wade, Charles Mendy finit part être nommé Sénateur. Entre temps de l’eau a coulé sous les ponts. Des collectivités locales perdues en 2009 dont celle de Wakhinane, son fief. Ainsi, l’année 2012 sera celle des difficultés, émaillées de fissures et autres scissions entre responsables de la banlieue, particulièrement dans la commune de Wakhinane nimzatt. Des responsables qui se regardaient en chiens de faïence. Ce qui leur fera perdre trois communes pour en conserver deux au premier tour. Lors des législatives, des responsables avaient décidé de rejoindre « Bokk guiss guiss ». Suffisant pour que Ch. Mendy mette sur pied le mouvement, le 13 mai 2012, « Goré bokk tokk » avec à ses côtés Woré Sarr et Cie. « Ce n’est pas normal que des gens quittent le navire bleu au moment où il prend de l’eau. C’est malhonnête de leur part. C’est de la traitrise », avait-il accusé. Très en verve, le sénateur tonne : « j’ai un code d’honneur que j’ai toujours respectée et que je continuerai à respecter. J’ai accompagné Me Wade, mais je me suis rendu compte que des gens me considèrent comme un voleur et un comploteur. Or je n’en suis pas un des deux ». Et pourtant, poursuit le sénateur et responsable politique à Wakhinane, « il y a des gens qui sont malhonnêtes. Je ne peux pas accepter que des gens me parlent mal à cause de la politique. Mais je suis fier de moi ». Avec cette décision, ceci risque de porter un coup au Parti démocratique sénégalais (Pds) qui traverse une zone de turbulence depuis que le régime de Wade n’est plus au pinacle. Autre grief qui semble rester à travers la gorge du sénateur, est le non reconnaissance du travail abattu par ceux qui sont sur le terrain. « Des gens qui mouillent le maillot ne sont jamais récompensés. C’est, toujours le contraire. Et maintenant, d’aucuns cherchent à vous emballer dans des combines, ce que je ne peux accepter ».
La politique, considère Charles Mendy, n’est pas une profession, mais une passion et qui demande un engagement envers le peuple. Mr Mendy soutient être à la disposition des populations en mettant de côté la politique. « J’ai un honneur à préserver », conclut-il.
Abdoul K. Diop (correspondant dans la banlieue)