Le président Sall a présidé ce matin l’audience solennelle de rentrée des Cours et Tribunaux qu’il assimile «à (une) tradition républicaine » qui constitue selon lui, «un moment fort dans la vie de l’institution judiciaire». «Permettez-moi avant tout d’avoir une pensée pieuse à l’endroit des illustres disparus de la famille judiciaire. Puisse le Bon Dieu les accueillir dans son Paradis. Je voudrais également, en ce nouvel an, adresser à tout le monde judiciaire mes vœux les meilleurs, de santé, de bonheur et de réussite », déclare d’emblée Macky Sall qui ne rate pas l’occasion «pour réaffirmer son engagement à poursuivre les réformes allant dans le sens du renforcement de l’Etat de droit en général et de l’amélioration qualitative du fonctionnement du service public de la justice en particulier ».
«Approfondissement de l’Etat de droit, c’est le sens et l’objectif de la révision constitutionnelle qui est envisagée pour cette année, et dont une importante partie est relative au pouvoir judiciaire, notamment à la justice constitutionnelle », marque-t-il en précisant qu’ «il faut, en effet, compter parmi les quinze (15) innovations du projet de révision l’augmentation du nombre des membres du Conseil constitutionnel de 5 à 7, la désignation par le Président de l’Assemblée nationale de 2 des 7 membres du Conseil constitutionnel et l’élargissement des compétences du Conseil constitutionnel pour donner des avis et connaître des exceptions d’inconstitutionnalité soulevées devant la Cour d’Appel».
«Avec cette nouvelle voie de droit les justiciables sénégalais n’attendront plus l’étape de la Cassation pour invoquer la garantie de leurs droits à valeur constitutionnelle », souligne le Chef de l’Etat qui indique que ces objectifs «sont à inscrire dans le même registre les actes concrets rappelés par Monsieur le Bâtonnier qui participent aussi de (sa) volonté de renforcer les performances du service public de la justice dont le ministère d’avocat est une composante essentielle ».
Aussi, «la réflexion sur la profession d’avocat, dans un monde en mutation que vous avez évoquée, mérite d’être approfondie dans le contexte de notre pays afin de concilier l’ouverture et l’attractivité du métier. Pour ce qui est de l’Ecole de formation des avocats, le Gouvernement vous fera parvenir très bientôt sa contribution », poursuit-il.
«La cérémonie de rentrée solennelle des cours et tribunaux de ce matin me donne, à nouveau, l’occasion de partager avec l’institution judiciaire la réflexion sur la justice au Sénégal, une justice devant toujours être, en dernière instance, au service du développement de notre pays. Pour la présente audience, j’ai retenu, le thème : « Les collectivités locales et le contrôle de légalité ». Ce thème, qui s’inscrit dans celui plus général de la décentralisation, revêt un intérêt majeur. Dès mon accession à la magistrature suprême, j’ai engagé la réforme de la politique de décentralisation pour matérialiser mon ambition de territorialisation des politiques publiques », formule par ailleurs le Chef de l’Etat pour qui : «cette réforme s’est déjà traduite par l’adoption et l’entrée en vigueur de la loi 2013-10 du 28 décembre 2013 portant Code général des Collectivités locales qui pose les bases de cette réforme phare de l’Etat, communément appelée Acte III de la décentralisation ».
«Approfondissement de l’Etat de droit, c’est le sens et l’objectif de la révision constitutionnelle qui est envisagée pour cette année, et dont une importante partie est relative au pouvoir judiciaire, notamment à la justice constitutionnelle », marque-t-il en précisant qu’ «il faut, en effet, compter parmi les quinze (15) innovations du projet de révision l’augmentation du nombre des membres du Conseil constitutionnel de 5 à 7, la désignation par le Président de l’Assemblée nationale de 2 des 7 membres du Conseil constitutionnel et l’élargissement des compétences du Conseil constitutionnel pour donner des avis et connaître des exceptions d’inconstitutionnalité soulevées devant la Cour d’Appel».
«Avec cette nouvelle voie de droit les justiciables sénégalais n’attendront plus l’étape de la Cassation pour invoquer la garantie de leurs droits à valeur constitutionnelle », souligne le Chef de l’Etat qui indique que ces objectifs «sont à inscrire dans le même registre les actes concrets rappelés par Monsieur le Bâtonnier qui participent aussi de (sa) volonté de renforcer les performances du service public de la justice dont le ministère d’avocat est une composante essentielle ».
Aussi, «la réflexion sur la profession d’avocat, dans un monde en mutation que vous avez évoquée, mérite d’être approfondie dans le contexte de notre pays afin de concilier l’ouverture et l’attractivité du métier. Pour ce qui est de l’Ecole de formation des avocats, le Gouvernement vous fera parvenir très bientôt sa contribution », poursuit-il.
«La cérémonie de rentrée solennelle des cours et tribunaux de ce matin me donne, à nouveau, l’occasion de partager avec l’institution judiciaire la réflexion sur la justice au Sénégal, une justice devant toujours être, en dernière instance, au service du développement de notre pays. Pour la présente audience, j’ai retenu, le thème : « Les collectivités locales et le contrôle de légalité ». Ce thème, qui s’inscrit dans celui plus général de la décentralisation, revêt un intérêt majeur. Dès mon accession à la magistrature suprême, j’ai engagé la réforme de la politique de décentralisation pour matérialiser mon ambition de territorialisation des politiques publiques », formule par ailleurs le Chef de l’Etat pour qui : «cette réforme s’est déjà traduite par l’adoption et l’entrée en vigueur de la loi 2013-10 du 28 décembre 2013 portant Code général des Collectivités locales qui pose les bases de cette réforme phare de l’Etat, communément appelée Acte III de la décentralisation ».