Les Sénégalais s’interrogent jusqu’à présent sur le mutisme du président Macky Sall sur la question de l’ECO. Certes, l’homme a toujours affiché une posture de prudence sur la question en optant pour une continuité d’amour avec le FCFA, mais si Ouattara et Macron ont osé franchir le Rubicon samedi 21 décembre à Abidjan, tout de même, les Sénégalais étaient en droit de s’attende à ce que leur président de la République se prononce sur cette question qui relève plus de la souveraineté que de la spéculation économico-financière, relève le journal Le Témoin.
La monnaie, tout le monde en convient, c’est une question de souveraineté. Alors pourquoi Macky Sall garde-t-il le silence sur cette brûlante question presque pendant une semaine ? Si dans la zone Cedeao, le Nigéria et le Ghana sont les poids lourds, au niveau de l’Uemoa, la Côte d’Ivoire et le Sénégal sont les locomotives. Notre pays est la deuxième puissance économique de la zone. Alors étant du domaine de la souveraineté, la monnaie est déléguée par le peuple à ses dirigeants pour sa gestion. Macky Sall a donc l’obligation de parler aux Sénégalais. Il a raté une précieuse occasion de le faire à son retour du sommet de la Cedeao le week-end dernier.
Seulement avec lui, cette tradition inaugurée par Léopold Sédar Senghor, puis poursuivie par Abdou Diouf et Abdoulaye Wade de faire face à la presse à chaque retour d’un grand voyage ou d’un grand événement, a été simplement mise dans la corbeille par Macky Sall. Alors que c’étaient de grands moments de communication sur les affaires du pays. Peut-être autant que lui et ses communicants comme les ministres Seydou Guèye ou Latif Coulibaly redoutent un tel exercice surtout des dérapages avec cette meute de journalistes incontrôlables. Surtout que les nombreux scandales, mais aussi la guéguerre au sein de l’APR font que Macky Sall a peur se retrouver devant la presse dans les salons d’honneurs des aéroports Senghor et Blaise Diagne.
En tout cas, Macky doit parler, selon nos confrères. Au lieu d’envoyer son ministre Seydou Guèye sur les plateaux de télé pour évoquer l’ECO, les Sénégalais exigent que Macky Sall leur parle d’ECO. Wala bok, il attend le message à la Nation du 31 décembre pour en parler. Mais là, ce serait une communication de rattrapage. Aucune valeur informationnelle, note Le Témoin.
La monnaie, tout le monde en convient, c’est une question de souveraineté. Alors pourquoi Macky Sall garde-t-il le silence sur cette brûlante question presque pendant une semaine ? Si dans la zone Cedeao, le Nigéria et le Ghana sont les poids lourds, au niveau de l’Uemoa, la Côte d’Ivoire et le Sénégal sont les locomotives. Notre pays est la deuxième puissance économique de la zone. Alors étant du domaine de la souveraineté, la monnaie est déléguée par le peuple à ses dirigeants pour sa gestion. Macky Sall a donc l’obligation de parler aux Sénégalais. Il a raté une précieuse occasion de le faire à son retour du sommet de la Cedeao le week-end dernier.
Seulement avec lui, cette tradition inaugurée par Léopold Sédar Senghor, puis poursuivie par Abdou Diouf et Abdoulaye Wade de faire face à la presse à chaque retour d’un grand voyage ou d’un grand événement, a été simplement mise dans la corbeille par Macky Sall. Alors que c’étaient de grands moments de communication sur les affaires du pays. Peut-être autant que lui et ses communicants comme les ministres Seydou Guèye ou Latif Coulibaly redoutent un tel exercice surtout des dérapages avec cette meute de journalistes incontrôlables. Surtout que les nombreux scandales, mais aussi la guéguerre au sein de l’APR font que Macky Sall a peur se retrouver devant la presse dans les salons d’honneurs des aéroports Senghor et Blaise Diagne.
En tout cas, Macky doit parler, selon nos confrères. Au lieu d’envoyer son ministre Seydou Guèye sur les plateaux de télé pour évoquer l’ECO, les Sénégalais exigent que Macky Sall leur parle d’ECO. Wala bok, il attend le message à la Nation du 31 décembre pour en parler. Mais là, ce serait une communication de rattrapage. Aucune valeur informationnelle, note Le Témoin.
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