Le militaire Robert Bales (D) a plaidé coupable pour une tuerie en Afghanistan.
« J’ai tué cette personne avec une arme à feu… avant d’incendier son corps ». Seize fois. Pour chacune des victimes, Robert Bales a répété la même phrase, lorsque le juge militaire lui a demandé de raconter – avec ses propres mots - ce qu’il avait fait ce soir là. Et lorsque le magistrat lui demande pourquoi, l’accusé répond : « Je me suis posé la question un million de fois depuis. Il n’y a pas de bonne raison pour expliquer les actes horribles que j’ai commis ».
C’était une nuit de mars 2012. Robert Bales avait quitté la base où il était stationné, se rendant seul dans un village voisin. Là, il avait tué principalement des femmes et des enfants. Puis il était rentré à sa base et s’était rendu.
L’affaire avait envenimé encore un peu plus les relations déjà difficiles entre Washington et Kaboul. Dès le lendemain du raid meurtrier de Bales, le secrétaire à la Défense Leon Panetta avait assuré que le soldat risquait la peine de mort.
En plaidant coupable mercredi 5 juin, Robert Bales y échappe. Il ne risque plus que la prison à vie. L’accusation parle d’un « acte haineux et méprisable ». Les avocats du soldat évoquent l’effet de l’alcool, des médicaments et du stress auquel leur client était soumis. Le procès aura lieu le 19 août.
Source : Rfi.fr
C’était une nuit de mars 2012. Robert Bales avait quitté la base où il était stationné, se rendant seul dans un village voisin. Là, il avait tué principalement des femmes et des enfants. Puis il était rentré à sa base et s’était rendu.
L’affaire avait envenimé encore un peu plus les relations déjà difficiles entre Washington et Kaboul. Dès le lendemain du raid meurtrier de Bales, le secrétaire à la Défense Leon Panetta avait assuré que le soldat risquait la peine de mort.
En plaidant coupable mercredi 5 juin, Robert Bales y échappe. Il ne risque plus que la prison à vie. L’accusation parle d’un « acte haineux et méprisable ». Les avocats du soldat évoquent l’effet de l’alcool, des médicaments et du stress auquel leur client était soumis. Le procès aura lieu le 19 août.
Source : Rfi.fr