Pour l'Otan, le retrait des 130 000 soldats déployés en Afghanistan est désormais « irréversible ». A l'issue d'une réunion de deux jours à Chicago, aux Etats-Unis, l'Alliance atlantique a entériné le plan de retrait de ses troupes, à l'horizon 2014. Et ce, plus de dix ans après le début de la guerre, engagée en réaction aux attentats du 11 septembre 2001.
« Les Afghans ne seront pas laissés seuls », assure néanmoins le président américain Barack Obama, appuyé par son allié, le Premier ministre britannique David Cameron qui certifie qu'il n'a pas, avec ses alliés, l'intention de « déserter ». Une cinquantaine de pays sont actuellement engagés sur ce terrain d'opérations toujours instable.
Présent à Chicago, le président afghan Hamid Karzaï a dit souhaiter pour sa part que l'Afghanistan « ne soit plus un fardeau sur les épaules de nos amis de la communauté internationale ».
Deuxième sujet de préoccupation des participants : le bouclier antimissile destiné à protéger l'Europe. En l'absence de la Russie, opposée à ce projet, les débats étaient faussés mais l'alliance a tout de même officialisé la première phase de cette opération.
Barack Obama
Président des Etats-Unis
« Ce système n'est pas conçu contre les intérêts russes et, pour sa mise en place, nous comptons sur la coopération de Moscou. »
RFI
« Les Afghans ne seront pas laissés seuls », assure néanmoins le président américain Barack Obama, appuyé par son allié, le Premier ministre britannique David Cameron qui certifie qu'il n'a pas, avec ses alliés, l'intention de « déserter ». Une cinquantaine de pays sont actuellement engagés sur ce terrain d'opérations toujours instable.
Présent à Chicago, le président afghan Hamid Karzaï a dit souhaiter pour sa part que l'Afghanistan « ne soit plus un fardeau sur les épaules de nos amis de la communauté internationale ».
Deuxième sujet de préoccupation des participants : le bouclier antimissile destiné à protéger l'Europe. En l'absence de la Russie, opposée à ce projet, les débats étaient faussés mais l'alliance a tout de même officialisé la première phase de cette opération.
Barack Obama
Président des Etats-Unis
« Ce système n'est pas conçu contre les intérêts russes et, pour sa mise en place, nous comptons sur la coopération de Moscou. »
RFI