Un soldat dans une rue de Zamboanga, le 10 septembre 2013. REUTERS/Erik De Castro
Après avoir instauré un couvre-feu à Zamboanga, l'armée a tenté, hier mardi, à l'aube, d'avancer vers les retranchements des rebelles en périphérie de la ville mais elle a été confrontée à des tirs de snipers.
Personne n’a été capable de pénétrer dans les quartiers occupés par les combattants du Front moro islamique de libération a expliqué le ministre de l’Intérieur lors d’une conférence de presse.
Mar Roxas estime ainsi que ces combattants auraient pris 180 otages mais il souligne que ce chiffre est sujet à caution. Le quotidien Philippine Daily Inquirer évoque lui le chiffre de 75 otage séparés en plusieurs groupes dans des quartiers périphériques de Zamboanga.
Les combattants du MNLF les utiliseraient comme boucliers humains, selon le maire de cette ville de près d’un million d’habitants.
Protéger les civils
L’armée a reçu l’ordre de se borner à protéger les civils afin de laisser la voie ouverte aux négociations.
Les rebelles du MNLF, dirigés par un ancien militant marxiste, Nur Misuari, avaient signé un accord de paix en 1996 avec le gouvernement. Opposés aux nouvelles négociations de paix en cours avec un groupe armé dissident, Nur Misuari a proclamé le mois dernier l'indépendance de larges territoires dans le sud des Philippines.
Source : Rfi.fr
Personne n’a été capable de pénétrer dans les quartiers occupés par les combattants du Front moro islamique de libération a expliqué le ministre de l’Intérieur lors d’une conférence de presse.
Mar Roxas estime ainsi que ces combattants auraient pris 180 otages mais il souligne que ce chiffre est sujet à caution. Le quotidien Philippine Daily Inquirer évoque lui le chiffre de 75 otage séparés en plusieurs groupes dans des quartiers périphériques de Zamboanga.
Les combattants du MNLF les utiliseraient comme boucliers humains, selon le maire de cette ville de près d’un million d’habitants.
Protéger les civils
L’armée a reçu l’ordre de se borner à protéger les civils afin de laisser la voie ouverte aux négociations.
Les rebelles du MNLF, dirigés par un ancien militant marxiste, Nur Misuari, avaient signé un accord de paix en 1996 avec le gouvernement. Opposés aux nouvelles négociations de paix en cours avec un groupe armé dissident, Nur Misuari a proclamé le mois dernier l'indépendance de larges territoires dans le sud des Philippines.
Source : Rfi.fr