Début février, le président gambien Yaya Jammeh augmente soudainement la taxe douanière à la frontière pour les transporteurs sénégalais : de 4 000 francs CFA la tonne elle passe à 400 000 quel que soit le tonnage. Cette décision est très vite suivie d'un appel au boycott par les camionneurs, puis du blocage de la frontière pour tous les véhicules. Depuis, les transporteurs utilisent la voie de contournement sénégalaise.
Les Sénégalais contents du contournement
Les chauffeurs y trouvent leur compte à l’image de Adiouma Faye, un conducteur de bus depuis 38 ans qui vient de rentrer de Casamance : « On a découvert que la route était bonne, vraiment. Il ne reste que 29 km qui soient encore en chantier, avec beaucoup de poussière, et là c'est plus difficile. Pour moi c'est mieux et c'est plus rapide que de passer par la Gambie ».
Prendre la route sénégalaise c'est faire plusieurs centaines de kilomètres de plus qu'en empruntant le bac en Gambie, mais finies les heures, parfois les jours passés à attendre l'ouverture de la frontière. Les premiers à en souffrir ce sont les Casamançais, comme l’explique Chérif Sambou Bodian, coordinateur du Collectif pour le désenclavement et le développement de la Casamance : « On se sent vraiment emprisonnés dès qu'on est en Gambie. C'est mieux que le Sénégal dispose d'une voie de contournement, que le Sénégalais qui veut quitter une région vers une autre région ne soit pas obligé de passer des [heures] en territoire étranger. Rester au Sénégal, de Dakar jusqu'en Casamance quoi ».
Source: Rfi.fr
Les Sénégalais contents du contournement
Les chauffeurs y trouvent leur compte à l’image de Adiouma Faye, un conducteur de bus depuis 38 ans qui vient de rentrer de Casamance : « On a découvert que la route était bonne, vraiment. Il ne reste que 29 km qui soient encore en chantier, avec beaucoup de poussière, et là c'est plus difficile. Pour moi c'est mieux et c'est plus rapide que de passer par la Gambie ».
Prendre la route sénégalaise c'est faire plusieurs centaines de kilomètres de plus qu'en empruntant le bac en Gambie, mais finies les heures, parfois les jours passés à attendre l'ouverture de la frontière. Les premiers à en souffrir ce sont les Casamançais, comme l’explique Chérif Sambou Bodian, coordinateur du Collectif pour le désenclavement et le développement de la Casamance : « On se sent vraiment emprisonnés dès qu'on est en Gambie. C'est mieux que le Sénégal dispose d'une voie de contournement, que le Sénégalais qui veut quitter une région vers une autre région ne soit pas obligé de passer des [heures] en territoire étranger. Rester au Sénégal, de Dakar jusqu'en Casamance quoi ».
Source: Rfi.fr