En effet, relève le responsable, la dette du pays « n’est pas jugée viable ». Son « traitement » est « donc indispensable », et permettrait par la suite au conseil d’administration du FMI d’approuver des financements à l’appui du programme soigneusement calibré de rééquilibrage des finances publiques du Tchad, ainsi que des réformes convenues avec les services du FMI en janvier ».
« Un tel traitement permettrait également à d’autres partenaires pour le développement de débloquer des aides financières non négligeables », fait remarquer Abebe Selassie.
Selon le FMI, la situation économique et financière du Tchad continue de se détériorer sous l’effet conjugué de la pandémie de Covid-19, de la baisse des cours du pétrole, du changement climatique et des attaques terroristes. « De récents entretiens ont confirmé les inquiétudes de plus en plus vives que suscitent les difficultés de financement auxquelles le Tchad est confronté, et qui ont contraint les pouvoirs publics à réduire des dépenses sociales et de développement essentielles ; si ces dépenses ne sont pas rapidement rétablies à leur niveau antérieur, on peut craindre de graves conséquences en matière sociale et pour la sécurité du pays », relève l’Ethiopien en poste depuis 2016 au département Afrique du Fonds.
Un programme de 560 millions de dollars
En rappel, les créanciers publics ont exprimé, en juin dernier, leur avis favorable à une négociation des conditions de restructuration de la dette du pays. Le FMI avait salué cette annonce qui, d’après sa directrice générale, constitue « une étape clé sur la voie de l’allégement de la dette dont le Tchad a besoin d’urgence ».
Premier pays de l’ère Covid à demander officiellement la restructuration de sa dette auprès des grands créanciers publics, le Tchad s’attend, auprès du FMI, à un financement de 560 millions de dollars pour son nouveau programme de réformes économiques de quatre ans, selon une annonce faite en janvier dernier par Tahir Hamid Nguilin, le ministre des Finances.
« Un tel traitement permettrait également à d’autres partenaires pour le développement de débloquer des aides financières non négligeables », fait remarquer Abebe Selassie.
Selon le FMI, la situation économique et financière du Tchad continue de se détériorer sous l’effet conjugué de la pandémie de Covid-19, de la baisse des cours du pétrole, du changement climatique et des attaques terroristes. « De récents entretiens ont confirmé les inquiétudes de plus en plus vives que suscitent les difficultés de financement auxquelles le Tchad est confronté, et qui ont contraint les pouvoirs publics à réduire des dépenses sociales et de développement essentielles ; si ces dépenses ne sont pas rapidement rétablies à leur niveau antérieur, on peut craindre de graves conséquences en matière sociale et pour la sécurité du pays », relève l’Ethiopien en poste depuis 2016 au département Afrique du Fonds.
Un programme de 560 millions de dollars
En rappel, les créanciers publics ont exprimé, en juin dernier, leur avis favorable à une négociation des conditions de restructuration de la dette du pays. Le FMI avait salué cette annonce qui, d’après sa directrice générale, constitue « une étape clé sur la voie de l’allégement de la dette dont le Tchad a besoin d’urgence ».
Premier pays de l’ère Covid à demander officiellement la restructuration de sa dette auprès des grands créanciers publics, le Tchad s’attend, auprès du FMI, à un financement de 560 millions de dollars pour son nouveau programme de réformes économiques de quatre ans, selon une annonce faite en janvier dernier par Tahir Hamid Nguilin, le ministre des Finances.
Autres articles
-
Côte d'Ivoire: Tidjane Thiam auprès de ses partisans pour célébrer sa première année à la tête du PDCI
-
Tchad : le Président Mahamat Idriss Déby promu maréchal
-
Mali: 26 personnes tuées dans des attaques jihadistes près de Bandiagara
-
Le Burkina Faso adopte une loi d’amnistie pour les auteurs du putsch de 2015
-
Guerre au Soudan: plus de 780 civils tués par des paramilitaires à El-Fasher, selon l'ONU