Lassés par les ravages du mbass mi (covid 19), pris entre les eaux boueuses du mbeund mi (inondations) et les vagues tueuses du mbek mi (émigration par voie maritime), les Sénégalais découvrent médusés, le nouvel attelage gouvernemental.
Entre déceptions, trahisons, traitrises, désillusions.
Il faut d’abord dénoncer ce jeu de cache-cache, cette nébuleuse politique consistant à rester quatre jours sans gouvernement et à manœuvrer dans la plus grande discrétion, donc à manipuler et à comploter.
Par souci de transparence, le Chef de l’Etat aurait dû s’adresser à la Nation pour expliquer les raisons qui motivent cette décision. L’une connue des esprits sérieux mais feints par les esprits saugrenus est l’échec de sa politique; l’autre raison par contre cachée dans les labyrinthes du palais mais devinée par les esprits lucides est le prolongement des différents mandats électifs par quelques subterfuges politiques et gymnastiques juridiques.
Par respect aux Sénégalais et particulièrement à leurs militants, ceux qui ont décidé de le rejoindre, devraient avoir le courage politique d’informer l’opinion publique. A vrai dire, il ne devrait pas y avoir de mal à intégrer un gouvernement si les conditions de négociation sont connues et acceptées. Le mal est par contre dans ce silence intriguant depuis le lendemain de la présidentielle de février 2019 malgré toutes les difficultés au plan économique et social. Le mal est certainement dans cette hypocrite attitude et ce sordide calme olympien, creusant son sillon comme des rats d’égouts qui vous mordent tout en vous caressant.
Que cherchent les opposants qui ont rejoint le pouvoir ? Je n’ai pas la réponse.
Par contre, je peux affirmer avec certitude qu’ils seront aussi responsables et coupables que Macky Sall des éventuelles dérives qui découleront de ce gouvernement de troisième mandat. Pire, les langues de la postérité, pour reprendre une belle expression de leur petit chef, retiendront d’eux de pires comploteurs, de vils politiciens et de médiocres négociateurs. Une cruelle injure. Ils participent désormais au crime. Ils ont les mains tachetées de sang. Le sang du Peuple sacrifié sous l’autel d’intérêts purement personnels et bassement matériels.
Pauvre Sénégal !
Cependant, ce machin de remaniement a un mérite. Celui de lever le voile de la couardise, de l’hypocrisie crasseuse et ainsi de dissiper le brouillard politique. Eh oui, le champ politique s’éclaircit. Il faut en finir avec cette bataille des singes pour en arriver à une vraie politique basée sur l’éthique et les valeurs. La reprise des activités de terrain de Taxawou Senegaal hier depuis les Parcelles Assainies est la preuve de notre ancrage indéfectible dans l’opposition. Douniou kombine beuré (non au complot politique)
Peuples de l’opposition,
Parlons-nous, réunissons-nous, organisons-nous car nous devrons faire face. Et très bientôt lorsque ces affamés, repus et dodus, serviront de fantassins pour hisser le troisième drapeau.
Honte aux traitres. Vive le peuple debout.
Moussa TAYE
TAXAWU SENEGAAL
Entre déceptions, trahisons, traitrises, désillusions.
Il faut d’abord dénoncer ce jeu de cache-cache, cette nébuleuse politique consistant à rester quatre jours sans gouvernement et à manœuvrer dans la plus grande discrétion, donc à manipuler et à comploter.
Par souci de transparence, le Chef de l’Etat aurait dû s’adresser à la Nation pour expliquer les raisons qui motivent cette décision. L’une connue des esprits sérieux mais feints par les esprits saugrenus est l’échec de sa politique; l’autre raison par contre cachée dans les labyrinthes du palais mais devinée par les esprits lucides est le prolongement des différents mandats électifs par quelques subterfuges politiques et gymnastiques juridiques.
Par respect aux Sénégalais et particulièrement à leurs militants, ceux qui ont décidé de le rejoindre, devraient avoir le courage politique d’informer l’opinion publique. A vrai dire, il ne devrait pas y avoir de mal à intégrer un gouvernement si les conditions de négociation sont connues et acceptées. Le mal est par contre dans ce silence intriguant depuis le lendemain de la présidentielle de février 2019 malgré toutes les difficultés au plan économique et social. Le mal est certainement dans cette hypocrite attitude et ce sordide calme olympien, creusant son sillon comme des rats d’égouts qui vous mordent tout en vous caressant.
Que cherchent les opposants qui ont rejoint le pouvoir ? Je n’ai pas la réponse.
Par contre, je peux affirmer avec certitude qu’ils seront aussi responsables et coupables que Macky Sall des éventuelles dérives qui découleront de ce gouvernement de troisième mandat. Pire, les langues de la postérité, pour reprendre une belle expression de leur petit chef, retiendront d’eux de pires comploteurs, de vils politiciens et de médiocres négociateurs. Une cruelle injure. Ils participent désormais au crime. Ils ont les mains tachetées de sang. Le sang du Peuple sacrifié sous l’autel d’intérêts purement personnels et bassement matériels.
Pauvre Sénégal !
Cependant, ce machin de remaniement a un mérite. Celui de lever le voile de la couardise, de l’hypocrisie crasseuse et ainsi de dissiper le brouillard politique. Eh oui, le champ politique s’éclaircit. Il faut en finir avec cette bataille des singes pour en arriver à une vraie politique basée sur l’éthique et les valeurs. La reprise des activités de terrain de Taxawou Senegaal hier depuis les Parcelles Assainies est la preuve de notre ancrage indéfectible dans l’opposition. Douniou kombine beuré (non au complot politique)
Peuples de l’opposition,
Parlons-nous, réunissons-nous, organisons-nous car nous devrons faire face. Et très bientôt lorsque ces affamés, repus et dodus, serviront de fantassins pour hisser le troisième drapeau.
Honte aux traitres. Vive le peuple debout.
Moussa TAYE
TAXAWU SENEGAAL
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