C'est une large victoire pour La République en Marche : le parti fondé par Emmanuel Macron empoche 355 sièges (sur 577) ce dimanche au second tour des élections législatives. Selon ces premières estimations de notre partenaire Ipsos / Sopra Steria, Les Républicains/UDI/DVD ont gagné 128 circonscriptions. Loin derrière, le PS/PRG/DVG emportent 49 sièges, devant France Insoumise/PCF (30 sièges). Le Front national gagne de son côté 8 sièges.
Une victoire moins écrasante que prévue
Après le succès de REM dimanche dernier, le chef de l'Etat attendait "une confirmation" qui lui permettrait d'appliquer clairement sa politique, à commencer par les ordonnances controversées sur la réforme du Code du travail. Pour le Parti socialiste et ses alliés (PRG inclus), la déroute est moins catastrophique que redoutée, le PS craignait même de ne pouvoir constituer un groupe parlementaire (15 personnes minimum). Son premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis a tout de même annoncé son retrait de la direction du parti.
La France Insoumise et le PCF, avec une trentaine de sièges, font là aussi bien mieux que prévu. Le Front national obtiendrait quant à lui six sièges et sa présidente Marine Le Pen effectue son entrée à l'Assemblée, de même que son compagnon Louis Aliot. S'il triple le nombre de ses députés, il échoue à constituer un groupe parlementaire, ce que laissait déjà entrevoir ses scores du premier tour.
La soirée est marquée par un nouveau record : celui de l'abstention pour des élections législatives, qui devrait dépasser les 56%, selon plusieurs instituts. Un record aggravé par rapport au premier tour dimanche dernier (51,30%) et qui place ces élections législatives aux niveau de scrutins traditionnellement moins mobilisateurs, comme les européennes, les régionales ou les cantonales.
Rentrée parlementaire le 27 juin
Au lendemain de ces législatives, Edouard Philippe devrait, comme le veut la tradition, remettre la démission de gouvernement pour être aussitôt chargé d'en former un nouveau avec a priori peu de changements. La semaine sera aussi dominée par les tractations sur les répartitions des postes clés de l'Assemblée en vue de la séance inaugurale du 27 juin où sera élu le successeur de Claude Bartolone, président de la chambre basse.
La déclaration de politique générale aura lieu le 4 juillet et permettra de voir ce qu'il reste d'opposition puisqu'une partie des candidats LR, UDI ou PS bien placés pour être élus comptent voter la confiance à Edouard Philippe.
Une victoire moins écrasante que prévue
Après le succès de REM dimanche dernier, le chef de l'Etat attendait "une confirmation" qui lui permettrait d'appliquer clairement sa politique, à commencer par les ordonnances controversées sur la réforme du Code du travail. Pour le Parti socialiste et ses alliés (PRG inclus), la déroute est moins catastrophique que redoutée, le PS craignait même de ne pouvoir constituer un groupe parlementaire (15 personnes minimum). Son premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis a tout de même annoncé son retrait de la direction du parti.
La France Insoumise et le PCF, avec une trentaine de sièges, font là aussi bien mieux que prévu. Le Front national obtiendrait quant à lui six sièges et sa présidente Marine Le Pen effectue son entrée à l'Assemblée, de même que son compagnon Louis Aliot. S'il triple le nombre de ses députés, il échoue à constituer un groupe parlementaire, ce que laissait déjà entrevoir ses scores du premier tour.
La soirée est marquée par un nouveau record : celui de l'abstention pour des élections législatives, qui devrait dépasser les 56%, selon plusieurs instituts. Un record aggravé par rapport au premier tour dimanche dernier (51,30%) et qui place ces élections législatives aux niveau de scrutins traditionnellement moins mobilisateurs, comme les européennes, les régionales ou les cantonales.
Rentrée parlementaire le 27 juin
Au lendemain de ces législatives, Edouard Philippe devrait, comme le veut la tradition, remettre la démission de gouvernement pour être aussitôt chargé d'en former un nouveau avec a priori peu de changements. La semaine sera aussi dominée par les tractations sur les répartitions des postes clés de l'Assemblée en vue de la séance inaugurale du 27 juin où sera élu le successeur de Claude Bartolone, président de la chambre basse.
La déclaration de politique générale aura lieu le 4 juillet et permettra de voir ce qu'il reste d'opposition puisqu'une partie des candidats LR, UDI ou PS bien placés pour être élus comptent voter la confiance à Edouard Philippe.
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