Législatives du 30 juillet : "Espoir de la Nation" dit non à «une classe politique dépassé»

Le mouvement Espoir de la Nation a été lancé ce mardi et compte aller aux Législatives de juillet prochain, avec comme mission "de promouvoir la représentation des universités ainsi que des jeunes dans les instances de prise de décision du Sénégal".



Lors de son point  de presse, ce lundi  à la Faculté des lettres de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, les jeunes du mouvement Espoir de la Nation ont informé de leur décision de «s’émanciper de la tutelle étouffante des vieux politiciens classique qui auront pris le peuple en otage depuis bientôt un demi-siècle ».  
 
Les jeunes de ce mouvement ont affirmé vouloir voir leur implication dans la construction de l'avenir du Sénégal s'accroître: « Nous sommes candidats à ces législatives, animés d’une forte conviction, au service de l’intérêt général et du progrès collectif », a déclaré Madické Guèye.
 
Et de poursuivre:  «Les événements des dernières années, le contexte de crise générale qui frappe les pays de plein fouet, poussent à avoir une lecture réaliste du monde qui nous entoure. Cette fonction des députés que nous voulons briguer aujourd’hui, nous l’envisageons comme une mission d’engagement, d’action sur nos terroirs ».  

Selon M. Guèye, l’Espoir de la Nation regroupe en son sein des étudiants des universités publiques du Sénégal à travers l’UCAD de Dakar, UGB de Saint Louis, UAD de Bambeye, l’Université de Thiès, l’UAS de Ziguinchor, les Universités privées, le REVA qui regroupe aujourd’hui les jeunes mécaniciens de Dakar,  avec l’appui de certains professeurs d’universités, tels que le Professeur Malick Ndiaye, le réseau des femmes entrepreneurs, dirigé par Madame Aram Ndoye Kéita de la Faculté de Droit, entre autres.

Il a aussi décliné leur programme pour les législatives qui est de : «Rétablir la confiance dans l’homme et la nature, rétablir la  confiance dans la jeunesse, dans nos institutions, garante de notre constitution, mais aussi rétablir la confiance dans l’économie, l’enseignement, et la profession ».

Pour lui, «toute nation qui n’a pas confiance en sa jeunesse, n’a pas confiance en son avenir. Les jeunes veulent réussir et se faire une place dans la société.  Ils sont nombreux à s’engager dans la politique,  associative ou dans les actions citoyennes, contribuant ainsi à construire pour demain ». 


Mardi 23 Mai 2017 13:51


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