Le jour d'après, tout va découler du score du Rassemblement national. S'il atteint les 289 députés ou s'en approche, alors Emmanuel Macron devra nommer Jordan Bardella Premier ministre et celui-ci ira à Matignon pour former un gouvernement. Le président du RN qui a passé sa semaine à essayer de mobiliser les Français pour qu'ils lui donnent cette majorité absolue, est dans les starting-blocks : « Mon gouvernement, il est prêt, il y a dans ce gouvernement des personnalités du Rassemblement national, mais il y a aussi des personnalités qui viennent des Républicains, qui viennent de la droite, qui viennent de la société civile ».
Cette option, c'est celle d'une cohabitation avec Emmanuel Macron, vraisemblablement sans concession.
Sans coalition, pas de solution pour former un gouvernement et faire fonctionner l'Assemblée, ça serait donc ça la clarification issue de la dissolution.
Mais une coalition avec qui ? Les « forces républicaines » : bloc central, LR non-Ciottistes, socialistes, écologistes, mais pas les extrêmes. Exit donc LFI, ont précisé Emmanuel Macron et Gabriel Attal, même si pour faire barrage au RN, la stratégie de désistement du second tour a inclus les Insoumis. Mais comment gouverner sans eux, principal groupe du Nouveau Front populaire. À gauche, cette option de la coalition infuse aussi dans les esprits. La patronne des écologistes Marine Tondelier, le chef des communistes Fabien Roussel l'envisagent, comme Raphaël Glucksmann, favorable aux « majorités de projets ».
Sur le papier, l'option d'une coalition est envisageable, dans la réalité politique, elle sera difficile à construire. Un cadre de la Macronie estime que « ça va prendre du temps », raconte qu'il y réfléchit avec d'autres. Il pense qu'il n'est pas exclu que, dans l'intervalle, Emmanuel Macron demande à Gabriel Attal de rester à Matignon pour expédier les affaires courantes, même si la logique voudrait qu'il démissionne une fois le résultat connu. À moins que le président choisisse de former un gouvernement de techniciens. Quelle que soit l'option prise par Emmanuel Macron, le choix du prochain Premier ministre sera décisif et compliqué. Seule certitude, rien n'est certain…
Cette option, c'est celle d'une cohabitation avec Emmanuel Macron, vraisemblablement sans concession.
Une coalition avec qui ?
Mais il y a une autre option, que le 7 juillet aucun parti n'ait la majorité. C'est ce qu'espèrent Emmanuel Macron, et Gabriel Attal qui, dès le soir du premier tour, a évoqué une « majorité plurielle » comme l'alternative à la majorité absolue que seul le RN peut obtenir, une hypothèse contre laquelle a été organisée la campagne du second tour à gauche et dans le camp présidentiel. Cette « nouvelle donne » devra engendrer un nouveau fonctionnement, selon le Premier ministre : « Chacun va devoir d'un certain côté réinventer sa manière de travailler avec les autres. Ceux qui ne seront pas dans cet état d'esprit à l'issue des élections législatives seront quelque part responsable d'une forme de blocage dans le pays ».Sans coalition, pas de solution pour former un gouvernement et faire fonctionner l'Assemblée, ça serait donc ça la clarification issue de la dissolution.
Mais une coalition avec qui ? Les « forces républicaines » : bloc central, LR non-Ciottistes, socialistes, écologistes, mais pas les extrêmes. Exit donc LFI, ont précisé Emmanuel Macron et Gabriel Attal, même si pour faire barrage au RN, la stratégie de désistement du second tour a inclus les Insoumis. Mais comment gouverner sans eux, principal groupe du Nouveau Front populaire. À gauche, cette option de la coalition infuse aussi dans les esprits. La patronne des écologistes Marine Tondelier, le chef des communistes Fabien Roussel l'envisagent, comme Raphaël Glucksmann, favorable aux « majorités de projets ».
« Ça va prendre du temps »
Sur le papier, l'option d'une coalition est envisageable, dans la réalité politique, elle sera difficile à construire. Un cadre de la Macronie estime que « ça va prendre du temps », raconte qu'il y réfléchit avec d'autres. Il pense qu'il n'est pas exclu que, dans l'intervalle, Emmanuel Macron demande à Gabriel Attal de rester à Matignon pour expédier les affaires courantes, même si la logique voudrait qu'il démissionne une fois le résultat connu. À moins que le président choisisse de former un gouvernement de techniciens. Quelle que soit l'option prise par Emmanuel Macron, le choix du prochain Premier ministre sera décisif et compliqué. Seule certitude, rien n'est certain…
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