Le mouvement d’humeur des 22 notaires non encore titularisés ne fait pas l’unanimité au sein de la Cnds. En effet, la présidente de cette instance, Aïssata Sow Badiane a décliné sa position sur cette situation, tançant sévèrement ses «jeunes frères.»
«Les 22 notaires non encore titularisés ont fait le concours sur la base d’un texte qui n’a pas encore été modifié. Pour des juristes dont le rôle doit être plus tard d’aider les parties et de rédiger des contrats, la moindre des choses c’est de respecter les termes du contrat qui a été signé avec l’Etat», a martelé Me Badiane.
Avant d’ajouter : «Personne ne peut faire confiance à des personnes qui, à l’entame, décident de ne pas respecter le contrat signé avec l’Etat.»
Revenant sur les modalités d’adhésion à la profession de notaire, elle explique que le concours a été institué en 2002 avant d’être modifié en 2009. Et le texte régissant ce métier indiquait que les prétendants devaient passer un concours à l’issue duquel les lauréats devaient être accueillis dans des cabinets pour une durée de 3 ans. Et à l’issue de cette formation, ils devaient se soumettre à un autre examen et ce n’est que lorsqu’ils sont admis qu’ils sont déclarés aptes à remplir les fonctions de notaire. «Ce diplôme leur permet soit d’être associé dans des cabinets, soit d’avoir des charges», conclut-elle.
Présent à cette rencontre, Me Amadou Moustapha Ndiaye est sur la même longueur d’onde : «Aujourd’hui, on les considère comme des neveux qui sont égarés ou qui sont dans une position de doute. Dans toute profession règlementaire, l’Etat a l’obligation de protéger les personnes auxquelles il a délégué une partie de sa puissance publique. C’est la raison pour laquelle il y a des protections qui sont liées à l’utilisation abusive du terme notaire.»
Quant à Me Jean Paul Sarr il relève que ces grévistes savaient déjà à quoi s’en tenir avant de passer le concours : «Les membres de ce collectif savaient dès le départ, avant même le concours, qu’ils devaient subir un principe de concours.»
Ces 22 notaires exigent de l’Etat la signature d’un décret de nomination leur permettant de créer des cabinets privés.»
«Les 22 notaires non encore titularisés ont fait le concours sur la base d’un texte qui n’a pas encore été modifié. Pour des juristes dont le rôle doit être plus tard d’aider les parties et de rédiger des contrats, la moindre des choses c’est de respecter les termes du contrat qui a été signé avec l’Etat», a martelé Me Badiane.
Avant d’ajouter : «Personne ne peut faire confiance à des personnes qui, à l’entame, décident de ne pas respecter le contrat signé avec l’Etat.»
Revenant sur les modalités d’adhésion à la profession de notaire, elle explique que le concours a été institué en 2002 avant d’être modifié en 2009. Et le texte régissant ce métier indiquait que les prétendants devaient passer un concours à l’issue duquel les lauréats devaient être accueillis dans des cabinets pour une durée de 3 ans. Et à l’issue de cette formation, ils devaient se soumettre à un autre examen et ce n’est que lorsqu’ils sont admis qu’ils sont déclarés aptes à remplir les fonctions de notaire. «Ce diplôme leur permet soit d’être associé dans des cabinets, soit d’avoir des charges», conclut-elle.
Présent à cette rencontre, Me Amadou Moustapha Ndiaye est sur la même longueur d’onde : «Aujourd’hui, on les considère comme des neveux qui sont égarés ou qui sont dans une position de doute. Dans toute profession règlementaire, l’Etat a l’obligation de protéger les personnes auxquelles il a délégué une partie de sa puissance publique. C’est la raison pour laquelle il y a des protections qui sont liées à l’utilisation abusive du terme notaire.»
Quant à Me Jean Paul Sarr il relève que ces grévistes savaient déjà à quoi s’en tenir avant de passer le concours : «Les membres de ce collectif savaient dès le départ, avant même le concours, qu’ils devaient subir un principe de concours.»
Ces 22 notaires exigent de l’Etat la signature d’un décret de nomination leur permettant de créer des cabinets privés.»