Ces assises auront pour objet d’amener les militants et les combattants du Mouvement à faire, de manière exhaustive, et sans complaisance aucune, l’état des lieux du MFDC, à s’exercer à trouver ou à inventer des perspectives heureuses pour le Mouvement et à réexaminer et à adopter la Plate-forme revendicative du MFDC, en vue des négociations avec l’Etat, etc.
Mieux, explique le Secrétaire général du MFDC, leur finalité servira à concilier ou réconcilier les cœurs et les esprits ; fraterniser ou humaniser les rapports au sein du Mouvement, à restaurer la responsabilité pleine et entière de tous et de chacun, dans l’unité et la cohésion et à rompre, à tout jamais, avec toutes ces velléités anarchistes qui, tel le cancer, tendent à tuer, de l’intérieur, le Mouvement, entre autres
Pour bien mener les travaux, Pierre Atépa Goudiaby, Président du Collectif des Cadres Casamançais et Malamine Kourouma, Secrétaire Exécutif Plénipotentiaire de la Convention des Socio-Cultures de la Casamance ont été choisis comme modérateurs. Le choix porté sur le célèbre Architecte Pierre Atepa GOUDIABY et l’honorable Professeur Malamine KOUROUMA, au-delà de leurs qualités humaines et de leurs compétences reconnues de tous, participe de ce que le Collectif des Cadres Casamançais et la Convention des Socio-Cultures de la Casamance sont indiscutablement représentatifs, respectivement, des forces vives de la Casamance (qui sont les représentants naturels du Peuple Casamançais) et des Socio-Cultures de la Casamance (qui sont les composantes intrinsèques du Peuple Casamançais),explique M. Biagui.
Par ailleurs, il est largement revenu sur les raisons du choix de la Casamance pour abriter les Assises. «Le Peuple Casamançais, pour lequel le MFDC se bat depuis près de trois décennies, n’est guère en exil. Tout au contraire, le Peuple Casamançais, aujourd’hui comme hier – et sûrement ou à plus forte raison demain, grâce notamment aux acquis signés MFDC, continue de s’accomplir, autant que ce peut, sur le territoire de la Casamance», clarifie-t-il.
Il ajoute que la Gambie, considérée comme le pays préposé à abriter les rencontres du MFDC, s’est disqualifiée en tant que tel, pour s’être livrée, depuis plusieurs années, à une chasse, sans merci, à ceux d’entre nous, qui ne seraient plus en odeur de sainteté avec les autorités gambiennes. Il explique qu’à ce jour, plusieurs dizaines de militants ou combattants du Mouvement croupissent dans les geôles gambiennes ; d’autres y sont tout simplement portés disparus, voire déclarés morts.
Même chose pour les voisins guinéens. «La Guinée Bissau, jadis choisie par l’Etat sénégalais et le MFDC, d’un commun accord formel, comme pays garant du processus de paix, au même titre que la Gambie, s’est également disqualifiée en tant que tel, notamment pour s’être impliquée directement dans les conflits fratricides du MFDC», développe François Biagui.
Pour lui, il y a nécessité impérieuse de placer les prochaines Assises inter-MFDC sous les auspices des forces vives de la Casamance, en particulier du fait des dissensions profondes au sein du Mouvement.
Mieux, explique le Secrétaire général du MFDC, leur finalité servira à concilier ou réconcilier les cœurs et les esprits ; fraterniser ou humaniser les rapports au sein du Mouvement, à restaurer la responsabilité pleine et entière de tous et de chacun, dans l’unité et la cohésion et à rompre, à tout jamais, avec toutes ces velléités anarchistes qui, tel le cancer, tendent à tuer, de l’intérieur, le Mouvement, entre autres
Pour bien mener les travaux, Pierre Atépa Goudiaby, Président du Collectif des Cadres Casamançais et Malamine Kourouma, Secrétaire Exécutif Plénipotentiaire de la Convention des Socio-Cultures de la Casamance ont été choisis comme modérateurs. Le choix porté sur le célèbre Architecte Pierre Atepa GOUDIABY et l’honorable Professeur Malamine KOUROUMA, au-delà de leurs qualités humaines et de leurs compétences reconnues de tous, participe de ce que le Collectif des Cadres Casamançais et la Convention des Socio-Cultures de la Casamance sont indiscutablement représentatifs, respectivement, des forces vives de la Casamance (qui sont les représentants naturels du Peuple Casamançais) et des Socio-Cultures de la Casamance (qui sont les composantes intrinsèques du Peuple Casamançais),explique M. Biagui.
Par ailleurs, il est largement revenu sur les raisons du choix de la Casamance pour abriter les Assises. «Le Peuple Casamançais, pour lequel le MFDC se bat depuis près de trois décennies, n’est guère en exil. Tout au contraire, le Peuple Casamançais, aujourd’hui comme hier – et sûrement ou à plus forte raison demain, grâce notamment aux acquis signés MFDC, continue de s’accomplir, autant que ce peut, sur le territoire de la Casamance», clarifie-t-il.
Il ajoute que la Gambie, considérée comme le pays préposé à abriter les rencontres du MFDC, s’est disqualifiée en tant que tel, pour s’être livrée, depuis plusieurs années, à une chasse, sans merci, à ceux d’entre nous, qui ne seraient plus en odeur de sainteté avec les autorités gambiennes. Il explique qu’à ce jour, plusieurs dizaines de militants ou combattants du Mouvement croupissent dans les geôles gambiennes ; d’autres y sont tout simplement portés disparus, voire déclarés morts.
Même chose pour les voisins guinéens. «La Guinée Bissau, jadis choisie par l’Etat sénégalais et le MFDC, d’un commun accord formel, comme pays garant du processus de paix, au même titre que la Gambie, s’est également disqualifiée en tant que tel, notamment pour s’être impliquée directement dans les conflits fratricides du MFDC», développe François Biagui.
Pour lui, il y a nécessité impérieuse de placer les prochaines Assises inter-MFDC sous les auspices des forces vives de la Casamance, en particulier du fait des dissensions profondes au sein du Mouvement.