La marche qui prévoyait de rassembler des milliers de militants n'a finalement réuni qu'une centaine de personnes en raison des fortes pluies qui se sont abattues sur la capitale bissau-guinéenne. Vêtus de tee-shirt blanc sur lesquels on pouvait lire « Non à la peine de mort », les manifestants ont déposé à la réception de la chancellerie gambienne une lettre de protestation destinée au président gambien Yahya Jammeh.
Deux ressortissants bissau-guinéens sont toujours détenus en Gambie. L'un d'entre eux attend son exécution dans le couloir de la mort. A ce propos, les activistes demandent au gouvernement de Bissau de tout mettre en oeuvre pour donner des informations sur les conditions et les motifs d'incarcération de leurs deux compatriotes.
« Nous avons remis à l’ambassade de Gambie une lettre de protestation dans laquelle nous avons condamné fermement le triste acte d’exécution, indique Jorge Gomes, président de l'Organisation de la société civile bissau-guinéenne. Nous voulons que les autorités bissau-guinéennes fassent tout le nécessaire pour avoir des informations à propos de notre compatriote. »
Depuis l'annonce des exécutions des neufs prisonniers, la Gambie a été vivement critiquée. Le Sénégal a condamné la mise à mort de deux de ses ressortissants et a annoncé qu'il allait saisir les institutions africaines et internationales pour exiger des sanctions contre Banjul.
RFI
Deux ressortissants bissau-guinéens sont toujours détenus en Gambie. L'un d'entre eux attend son exécution dans le couloir de la mort. A ce propos, les activistes demandent au gouvernement de Bissau de tout mettre en oeuvre pour donner des informations sur les conditions et les motifs d'incarcération de leurs deux compatriotes.
« Nous avons remis à l’ambassade de Gambie une lettre de protestation dans laquelle nous avons condamné fermement le triste acte d’exécution, indique Jorge Gomes, président de l'Organisation de la société civile bissau-guinéenne. Nous voulons que les autorités bissau-guinéennes fassent tout le nécessaire pour avoir des informations à propos de notre compatriote. »
Depuis l'annonce des exécutions des neufs prisonniers, la Gambie a été vivement critiquée. Le Sénégal a condamné la mise à mort de deux de ses ressortissants et a annoncé qu'il allait saisir les institutions africaines et internationales pour exiger des sanctions contre Banjul.
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