C’est dans la forêt classée de Bissine que le drame s’est produit. Selon le président du conseil rural d’Adéane, Ibrahima Diédhiou, les jeunes étaient partis en début de matinée à la recherche de bois de teck. Ils sont tombés sur un groupe de combattants du MFDC qui, selon l’élu local, leur a rappelé qu’il était interdit de venir là.
« Cette forêt est un point de passage pour les hommes du maquis, explique un autre membre du conseil rural. Ils avaient déjà défendu aux gens de venir y exploiter le bois. » Les combattants du MFDC ont alors demandé aux jeunes de se coucher. Ils ont ouvert le feu. Dix personnes au moins ont été tuées.
L’arrivée des corps à Diagnon, lundi 21 novembre en début de soirée, a soufflé sur le village un vent de stupeur et de crainte. « C’est la première fois que les gens voyaient autant de cadavres venir, raconte un habitant. Ils se sont sentis dépassés. »
« Je n’ai pas fermé l’œil la nuit dernière, avoue cette source. J’ai peur que cela se répète, dans le village. Il faut que les autorités augmentent notre sécurité. »
Source: RFI
« Cette forêt est un point de passage pour les hommes du maquis, explique un autre membre du conseil rural. Ils avaient déjà défendu aux gens de venir y exploiter le bois. » Les combattants du MFDC ont alors demandé aux jeunes de se coucher. Ils ont ouvert le feu. Dix personnes au moins ont été tuées.
L’arrivée des corps à Diagnon, lundi 21 novembre en début de soirée, a soufflé sur le village un vent de stupeur et de crainte. « C’est la première fois que les gens voyaient autant de cadavres venir, raconte un habitant. Ils se sont sentis dépassés. »
« Je n’ai pas fermé l’œil la nuit dernière, avoue cette source. J’ai peur que cela se répète, dans le village. Il faut que les autorités augmentent notre sécurité. »
Source: RFI