Le gouvernement comorien souhaite préparer les prochaines élections dès maintenant. Au cœur des débats, la compilation et la diffusion des résultats, la composition et le fonctionnement de certains organes comme la Céni ou encore la sécurisation des bureaux de vote.
Mohamed Daoud le ministre de l'Intérieur en charge des élections : « Au terme des trois jours de travail on a pu quand même avoir un dispositif, que ce soit s'agissant du fichier électoral qui doit être assaini, en ce qui concerne le cadre légal nous devons aussi réviser certaines dispositions législatives. On doit aussi revoir la logistique pour mieux organiser et sécuriser l'acheminement des résultats. Ces recommandations vont être prises en compte une fois que la feuille de route sera validée par le gouvernement. »
Les membres de l'opposition ayant participé aux travaux se sont dits satisfaits de l'ensemble des préconisations tout en précisant que des modifications dans la Constitution étaient inévitables. Pour Agostinho Zacarias, le coordinateur du système des Nations Unies et représentant du PNUD, il faut rester vigilant.
« Les partis politiques sont mobilisés, l'Etat est mobilisé. Ca dépend de ce que la loi va dire des réformes qui seront introduites. On va voir si on peut arriver à une situation où il y a une garantie de l'indépendance des institutions sans interférences des partis politiques et des autres secteurs de l'extérieur. »
La mise en place d'un comité de suivi composé de partis politiques, médias et de la société civile est prévue lors d'un nouvel atelier d'évaluation du 20 au 22 septembre prochain.
Source: Rfi.fr