Le pays est encore traumatisé par l’assassinat en août 2023 du candidat présidentiel Fernando Villavicencio par des tueurs colombiens. Cette dernière activation de tous les protocoles de sécurité des forces armées, de la police et des organismes de renseignement ne rassure donc pas, rapporte notre correspondant à Quito, Eric Samson.
C’est le cas du gardien de sécurité Joselo Gordon. Il souhaiterait voir des preuves plus tangibles qu’un rapport tenu secret : « Les équatoriens ont peur de sortir. On ne vit pas tranquille mais je ne crois pas en cette menace contre le président, c’est du show, du théâtre alors qu’on devrait se mobiliser contre les trafiquants de drogue qui envahissent l’Équateur. »
Selon le politologue Gustavo Isch, cette menace potentielle pourrait être utilisée pour museler une opposition corréiste déjà affaiblie par sa récente défaite électorale : « Il pourra prendre par le cou les corréistes et les opposants en général. Il pourra faire pression sur eux, les quitter de l’espace public pour contrôler l’opposition. »
Il y a quelques jours a circulé sur les réseaux sociaux une liste de politiciens et journalistes, souvent d’opposition, qu’il faudrait contrôler aux frontières. S’agit-il de désinformation ? Peut-être, mais les dernières mésaventures de Diego Borja ne rassurent pas de nombreux opposants. Le candidat corréiste à la vice-présidence a dû quitter l’Équateur précipitamment, se réfugiant en Colombie.
Mexico rejette toute implication
Car les autorités ont imputé cette tentative présumée d'assassinat à « des organisations criminelles associées à des entités politiques qui ont perdu les élections ». Le communiqué ne donne pas davantage de détails.
Les autorités équatoriennes ont annoncé l’« état d’alerte maximale » sur les bases d’un rapport des services militaires de renseignement. Dans des fuites de ce dernier, les autorités affirmeraient que des assassins entrant en Équateur depuis le Mexique et d'autres pays prévoyaient de mener des « attaques terroristes » contre le chef de l'État.
De son côté, le ministère des Affaires étrangères mexicain a dit rejeter toute allusion suggérant que le Mexique serait la « source de prétendus actes criminels » en Équateur. « Notre pays est et sera toujours guidé par le principe de non-intervention », a assuré le ministère dans un communiqué.
C’est le cas du gardien de sécurité Joselo Gordon. Il souhaiterait voir des preuves plus tangibles qu’un rapport tenu secret : « Les équatoriens ont peur de sortir. On ne vit pas tranquille mais je ne crois pas en cette menace contre le président, c’est du show, du théâtre alors qu’on devrait se mobiliser contre les trafiquants de drogue qui envahissent l’Équateur. »
Selon le politologue Gustavo Isch, cette menace potentielle pourrait être utilisée pour museler une opposition corréiste déjà affaiblie par sa récente défaite électorale : « Il pourra prendre par le cou les corréistes et les opposants en général. Il pourra faire pression sur eux, les quitter de l’espace public pour contrôler l’opposition. »
Il y a quelques jours a circulé sur les réseaux sociaux une liste de politiciens et journalistes, souvent d’opposition, qu’il faudrait contrôler aux frontières. S’agit-il de désinformation ? Peut-être, mais les dernières mésaventures de Diego Borja ne rassurent pas de nombreux opposants. Le candidat corréiste à la vice-présidence a dû quitter l’Équateur précipitamment, se réfugiant en Colombie.
Mexico rejette toute implication
Car les autorités ont imputé cette tentative présumée d'assassinat à « des organisations criminelles associées à des entités politiques qui ont perdu les élections ». Le communiqué ne donne pas davantage de détails.
Les autorités équatoriennes ont annoncé l’« état d’alerte maximale » sur les bases d’un rapport des services militaires de renseignement. Dans des fuites de ce dernier, les autorités affirmeraient que des assassins entrant en Équateur depuis le Mexique et d'autres pays prévoyaient de mener des « attaques terroristes » contre le chef de l'État.
De son côté, le ministère des Affaires étrangères mexicain a dit rejeter toute allusion suggérant que le Mexique serait la « source de prétendus actes criminels » en Équateur. « Notre pays est et sera toujours guidé par le principe de non-intervention », a assuré le ministère dans un communiqué.
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