Si le régime de Bachar el-Assad nie l’utilisation de chlore ou de sarin à Douma et a accueilli à Damas les experts de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), il ne semble pas pour autant vouloir faciliter le travail des enquêteurs.
Comme le reste de la Ghouta orientale, la ville meurtrie est actuellement sous le contrôle des forces gouvernementales syriennes. Et Heather Nauert, porte-parole du département d’État américain, assure que les membres de l’OIAC n’avaient toujours pas pu, jeudi, entrer à Douma, et que dans le même temps, on chercherait à détruire des preuves sur place.
« Nous avons des informations crédibles indiquant que des responsables russes travaillent avec le régime syrien pour refuser et retarder l'accès de ces inspecteurs à Douma, a avancé Heather Nauert. Nous pensons que c'est une manœuvre pour qu’ils puissent mener leur propre enquête. À notre avis, les autorités russes ont travaillé avec le régime syrien pour désinfecter les sites de ces attaques présumées et éliminer les preuves compromettantes de l'utilisation d'armes chimiques. »
Évidemment, plus le temps passe, plus les éventuelles preuves matérielles ont le temps de s'évanouir, que ce soit naturellement ou par une désinfection. Et même les versions des témoins peuvent évoluer. Évoquant notamment des reportages partisans dans des médias syriens ou russes, le département d’État américain s’inquiète ainsi des pressions que subiraient les habitants.
Rfi
Comme le reste de la Ghouta orientale, la ville meurtrie est actuellement sous le contrôle des forces gouvernementales syriennes. Et Heather Nauert, porte-parole du département d’État américain, assure que les membres de l’OIAC n’avaient toujours pas pu, jeudi, entrer à Douma, et que dans le même temps, on chercherait à détruire des preuves sur place.
« Nous avons des informations crédibles indiquant que des responsables russes travaillent avec le régime syrien pour refuser et retarder l'accès de ces inspecteurs à Douma, a avancé Heather Nauert. Nous pensons que c'est une manœuvre pour qu’ils puissent mener leur propre enquête. À notre avis, les autorités russes ont travaillé avec le régime syrien pour désinfecter les sites de ces attaques présumées et éliminer les preuves compromettantes de l'utilisation d'armes chimiques. »
Évidemment, plus le temps passe, plus les éventuelles preuves matérielles ont le temps de s'évanouir, que ce soit naturellement ou par une désinfection. Et même les versions des témoins peuvent évoluer. Évoquant notamment des reportages partisans dans des médias syriens ou russes, le département d’État américain s’inquiète ainsi des pressions que subiraient les habitants.
Rfi
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