Le Trésor américain a annoncé qu’il avait ajouté sur sa liste noire une dizaine d’entreprises et d’individus, en majorité iraniens, soupçonnés de contourner les sanctions en cours en continuant de commercer illégalement avec l’Iran. Par ce geste, l’administration Obama veut montrer aux adversaires de l’accord temporaire sur le nucléaire qu’elle maintient la pression sur Téhéran.
Parallèlement, la Maison Blanche plaide auprès du Congrès pour qu’il n’approuve pas de nouvelles sanctions pendant les six mois au cours desquels doit se négocier un accord final. Les parlementaires semblent prêts à accéder à cette demande jugée « raisonnable » par le président de la commission bancaire du Sénat, Tim Johnson, qui a la tutelle du dossier.
La porte-parole du département d’Etat, Marie Harf a salué la décision du sénateur : « Nous sommes d’accord qu’il ne serait pas raisonnable diplomatiquement d’imposer de nouvelles sanctions maintenant. La question n’est pas de savoir si nous sommes pour ou contre. Ce qui importe, c’est que nous pensons qu’un délai sert mieux notre stratégie diplomatique et a le plus de chance de réussir. »
La porte-parole a aussi révélé que, fait assez inhabituel, les négociateurs américains à Vienne avait prévenu à l’avance leurs homologues iraniens que le Trésor allait annoncer des mesures punitives contre certaines sociétés et individus de leur pays.
Source : Rfi.fr