En 1992 près de 52% de la population du Ghana vivait en-dessous du seuil de pauvreté, soit avec moins de 3,20 euros par jour. Aujourd'hui ils sont un peu moins d'un quart, 24,2% exactement, à être considérés comme « très pauvres ». Le dernier rapport du PNUD, le Programme des Nations unies pour le développement évalue quant à lui à 30% la population « pauvre » au Ghana.
Un effort coûteux
Quoiqu'il en soit, ce succès est attribué aux programmes de lutte contre la pauvreté qui ont été menés depuis 20 ans et à la mise en place d'aides sociales. En Afrique, peu de pays sont parvenus à atteindre cet objectif onusien, à l'exception du Ghana et de l'Afrique du Sud. Mais cela a un coût et le Ghana souffre d'un important déficit budgétaire. Accra envisage même de solliciter le FMI pour une aide.
Le Ghana, deuxième économie d'Afrique de l'Ouest, compte 25 millions d'habitants et dispose d'importantes ressources minières, surtout de l'or et du pétrole, deux matières dont la production pourrait monter en puissance. Le cacao constitue également une importante ressource agricole.