"Des enfants roms qui ne souffrent pas de handicaps particuliers continuent d'être placés dans des institutions spécialisées soit en raison de leur manque de connaissance suffisante de la langue bulgare, soit tout simplement parce que ces établissements offrent des repas gratuits », soulignent notamment ces experts chargés d'une mission de "monitoring" auprès des 47 Etats membres.
Quant aux écoles classiques dans lesquelles sont scolarisés les enfants roms, l'Ecri note « avec inquiétude » que les ressources humaines et matérielles y sont «d'une qualité inférieure » à celles des autres écoles.
Le taux d'analphabétisme reste en conséquence élevé dans cette population de 370.00 personnes d'après le dernier recensement, de près d'un million selon les ONG. Le taux de chômage y « serait de 70 à 80% » ajoute l'Ecri.
Dans leurs habitations, souvent construites sans permis dans les grandes villes, « les infrastructures et services tels que l'eau, l'électricité et le chauffage sont soit inexistants soit insuffisants », précise le rapport.
La Commission s'inquiète dans ce contexte d'une réforme qui limite à 18 mois la perception de l'aide sociale pour une personne au chômage.
"Cette mesure touche les Roms d'une manière disproportionnée » et pourrait être considérée comme « indirectement discriminatoire à leur égard », avertit l'Ecri.
Elle note que 46% des familles roms ne disposent pas d'assurance maladie.
Tout en reconnaissant les efforts accomplis par les autorités bulgares au niveau législatif, le rapport invite Sofia à faire plus, sur le terrain, pour lutter contre la ségrégation.
L'Ecri « regrette par ailleurs que sur le plan politique, un groupe d'extrême droite tienne des discours anti-Roms, entre autres, sur sa chaîne de télévision privée et que cela n'entraîne que rarement des sanctions ».
Il s'agit du parti Ataka dont le chef, Volen Sidérov, a obtenu 24,1% des suffrages au second tour de l'élection présidentielle de 2006.
Evoquant un sondage de 2007 selon lequel 68% des Bulgares jugeaient la iscrimination ethnique « normale », l'Ecri invite le gouvernement à « organiser des campagnes de sensibilisation".
Source : Reuters
Quant aux écoles classiques dans lesquelles sont scolarisés les enfants roms, l'Ecri note « avec inquiétude » que les ressources humaines et matérielles y sont «d'une qualité inférieure » à celles des autres écoles.
Le taux d'analphabétisme reste en conséquence élevé dans cette population de 370.00 personnes d'après le dernier recensement, de près d'un million selon les ONG. Le taux de chômage y « serait de 70 à 80% » ajoute l'Ecri.
Dans leurs habitations, souvent construites sans permis dans les grandes villes, « les infrastructures et services tels que l'eau, l'électricité et le chauffage sont soit inexistants soit insuffisants », précise le rapport.
La Commission s'inquiète dans ce contexte d'une réforme qui limite à 18 mois la perception de l'aide sociale pour une personne au chômage.
"Cette mesure touche les Roms d'une manière disproportionnée » et pourrait être considérée comme « indirectement discriminatoire à leur égard », avertit l'Ecri.
Elle note que 46% des familles roms ne disposent pas d'assurance maladie.
Tout en reconnaissant les efforts accomplis par les autorités bulgares au niveau législatif, le rapport invite Sofia à faire plus, sur le terrain, pour lutter contre la ségrégation.
L'Ecri « regrette par ailleurs que sur le plan politique, un groupe d'extrême droite tienne des discours anti-Roms, entre autres, sur sa chaîne de télévision privée et que cela n'entraîne que rarement des sanctions ».
Il s'agit du parti Ataka dont le chef, Volen Sidérov, a obtenu 24,1% des suffrages au second tour de l'élection présidentielle de 2006.
Evoquant un sondage de 2007 selon lequel 68% des Bulgares jugeaient la iscrimination ethnique « normale », l'Ecri invite le gouvernement à « organiser des campagnes de sensibilisation".
Source : Reuters