La corruption constitue l’un des plus gros freins au développement du continent africain. Elle cause, à elle seule, une perte annuelle estimée à 148 milliards de dollars, soit 25% du produit intérieur brut (PIB) de l’Afrique (Financial Africa, 2019). Pour lutter contre ce phénomène, le gouvernement du Sénégal a créé, depuis 2012, l’Office National de Lutte Contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), une autorité administrative indépendante dotée de l’autonomie financière.
Cette institution, bien connue des Sénégalais, est le symbole de l’engagement de l’Etat dans la lutte contre la corruption que la majorité des Sénégalais (59%) apprécient positivement, même s’ils ne sont pas satisfaits des résultats obtenus, selon une étude de l’OFNAC (2017).
Cependant, comme la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest, le Sénégal reste depuis 2016 dans la zone rouge en matière de lutte contre la corruption. Classé 67ème sur 180 pays au niveau mondial en 2020 (Transparency International, 2020), le pays connait une stagnation après une période de progression entre 2012 et 2015 (Dakaractu, 2021).
Le plus récent sondage d’opinions d’Afrobarometer au Sénégal révèle que la majorité des citoyens jugent le niveau de corruption en hausse, surtout chez les policiers et gendarmes mais aussi chez les députés, les conseillers municipaux ou départementaux, les juges et magistrats, les officiels de la présidence et les fonctionnaires. Des pratiques quotidiennes de corruption ont été signalées par les usagers des services publics à travers le versement de pots-de-vin.
Par ailleurs, les Sénégalais jugent plutôt négatives les performances du gouvernement en matière de lutte contre la corruption au sein de l’administration publique. Bien qu’ils soient conscients des effets néfastes de la corruption sur l’économie, les citoyens redoutent des représailles en cas de dénonciation des actes de corruption.
Ces résultats suggèrent la mise en place par les autorités de réponses institutionnelles impliquant davantage les Sénégalais dans la lutte contre ce fléau qui gangrène la société.
Cette institution, bien connue des Sénégalais, est le symbole de l’engagement de l’Etat dans la lutte contre la corruption que la majorité des Sénégalais (59%) apprécient positivement, même s’ils ne sont pas satisfaits des résultats obtenus, selon une étude de l’OFNAC (2017).
Cependant, comme la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest, le Sénégal reste depuis 2016 dans la zone rouge en matière de lutte contre la corruption. Classé 67ème sur 180 pays au niveau mondial en 2020 (Transparency International, 2020), le pays connait une stagnation après une période de progression entre 2012 et 2015 (Dakaractu, 2021).
Le plus récent sondage d’opinions d’Afrobarometer au Sénégal révèle que la majorité des citoyens jugent le niveau de corruption en hausse, surtout chez les policiers et gendarmes mais aussi chez les députés, les conseillers municipaux ou départementaux, les juges et magistrats, les officiels de la présidence et les fonctionnaires. Des pratiques quotidiennes de corruption ont été signalées par les usagers des services publics à travers le versement de pots-de-vin.
Par ailleurs, les Sénégalais jugent plutôt négatives les performances du gouvernement en matière de lutte contre la corruption au sein de l’administration publique. Bien qu’ils soient conscients des effets néfastes de la corruption sur l’économie, les citoyens redoutent des représailles en cas de dénonciation des actes de corruption.
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